Gay & Geek Games Awards 2021 – Déceptions, surprises et jeu de l’année

De nombreux joueurs et autres journalistes ont évoqué une année de transition pour qualifier l’année 2021. Il est vrai que sur de nombreux aspects, on est en pleine période charnière, avec des jeux qui sortent souvent sur consoles de 8ème et 9ème génération… est-ce une mauvaise chose ? Bah, j’avoue que j’ai tendance à royalement m’en foutre – surtout qu’à titre personnelle – j’ai vécu une superbe année 2021, en alternant entre jeux actuels et autres titres de mon backlog. Pour mon compte perso, j’ai joué à un peu plus de 30 titres, bien que l’image n’affichera pas un compte aussi important, vu que j’ai pris la liberté de ne pas mettre les jeux “sans fin”. Comme chaque année, j’ai été enchanté par certaines œuvres, déçu par d’autres, mais globalement, j’ai plutôt eu du flair, en évitant les jeux trop mauvais, ou en y allant en connaissance de cause.

Je tiens aussi à noter que si j’ai réussi à jouer à autant de jeux, c’est parce que oui, j’ai cédé – pour certains titres en tout cas – aux sirènes du “Mode facile”, et je ne le regrette aucunement, même si je sais d’ores et déjà que RandomGuy123 et DarkSoulsdu38, voir même quelques “journalistes”, auront tôt fait de me cataloguer de “faux joueur”. A ces joueurs matrixés, un seul message : Allez vous faire foutre. Avant de réactiver le mode cool guy, sachez que ce message vaut aussi pour ceux qui s’adonnent ad vitam nauseam à la “guerre des consoles”. Je joue sur tout les supports, et je les aime tous d’amour, pour une seule et simple raison : j’aime le jeu vidéo, qu’importe la plateforme (et oui, jouer sur smartphone, ça compte aussi).


Les déceptions

Marvel’s Avengers & Outriders

Je vais mettre ces deux jeux sous la même bannière, vu qu’ils sont tous deux édités par Square Enix, tous deux lorgnant vers le jeu-service (mais un qui ne s’assume pas) et parce que ces deux jeux sont sans âme. Pas mauvais, pas bon non plus, on est juste face à deux titres qui remplissent un cahier des charges, et l’appliquent aussi bêtement que possible. Voir un Marvel Avengers aussi insipide à sa sortie en 2020 m’avait même convaincu d’une chose : attendre un an pour voir comment le jeu évoluerait. C’est chose faite, j’ai refait le jeu de base, j’ai joué aux contenus Bishop, Black Panther et je relancerai un peu désabusé pour Spider-Man, mais je vois un immense potentiel gâché, dans l’espoir de grappiller le précieux pognon des fans. C’est franchement dommage, car certains personnages sont plutôt fun à incarner et jouer. On ressent la puissance de ces derniers et il y a quelques vibes vraiment sympas. Pour autant, désolé, mais faire 18 fois la même mission où je dois buter l’AIM dans l’espoir de récupérer un équipement un brin plus puissant pour recommencer dans le mode de difficulté supérieure, ça ne m’enchante plus après… 3 tentatives, tout au plus.

Du côté d’Outriders, c’est peu ou proue la même chose, sauf que les développeurs scandent que ce n’est pas un jeu service. Alors oui, il n’y pas de boutique ni de contenus payant qui sortent comme sur d’autres GAAS, mais quand même… dans le fond, c’est quand même vachement ressemblant. Et pareil, ça fait mal de voir ça, car l’univers série B est finalement assez attachant, et le système de jeu jouissif  durant la phase où on gagne du pouvoir (ça s’essouffle pas mal à la longue). Je voulais y croire… dommage.


Vous verrez d’autres déceptions sur la frise, mais je ne m’étendrais pas sur eux, on ne tape pas sur des jeux à terre, et ça prouve bien que mon flair est loin d’être infaillible, un peu triste quand on incarne un loup-garou.


Les surprises

Parmi les titres que je n’attendais pas au tournant, il convient d’en noter quelques-uns, qui ont apporté un peu de bonheur à mon année vidéoludique.

Lake

J’ai été charmé par Lake dès son trailer d’annonce. Pour autant, j’ai de suite tempéré mes attentes pour plusieurs raisons : il s’agit d’un jeu à faible budget et surtout… incarner une factrice, ça paraît fun sur l’instant mais ça a l’air incroyablement chiant. Après quelques heures passés sur le jeu et un 1000G obtenu, je peux vous confirmer que oui, devenir facteur ne me fait pas rêver plus que cela. Le métier en lui-même ne m’intéresse pas, par contre, les liens que l’on noue avec chaque habitant est fort, et révèle pas mal de choses sur notre société actuelle.

Troquer sa vie de développeur pour un job où l’on renoue avec l’humain et la nature, c’est un propos qui m’a parlé et qui m’a marqué. C’était une très courte odyssée, mais j’en suis ressorti conquis, et j’ai définitivement envie de prendre un peu de repos dans une petite ville de l’Oregon à présent.


Life is Strange : True Colors

Dire que j’attendais Life is Strange : True Colors relève de l’euphémisme, vu qu’il s’agit d’une licence que je chéris depuis son arrivé en 2015. J’ai adoré le premier épisode, qui m’a fait avancer sur le plan personnel, et j’ai également apprécié le second épisode, même s’il s’est avéré moins marquant pour moi. A l’annonce de True Colors, j’ai eu un peu peur, parce que l’héroïne ne me parlait pas plus que ça. Son pouvoir encore moins, et la ville extrêmement colorée me rebutait plus qu’autre chose. Pour autant, en tant que fan, je me suis plongé dans le jeu à sa sortie et j’en suis sortie tout ému et convaincu par cette aventure vécu.

Alex Chen est une héroïne comme on aimerait en voir plus souvent. Profondément humaine, dévoué aux autres, et n’ayant pas besoin de sortir 2 flingues pour tout exploser aux alentours afin de résoudre un conflit ou que sais-je. A dire vrai, c’est les relations entre les personnages qui sont au centre de l’œuvre. On suivra le scénario sans déplaisir, mais on verra bien rapidement qu’on est face à une histoire pas franchement marquante, déjà vu dans des dizaines de films et autres bouquins. Je ne m’étalerai pas plus, et si vous souhaitez connaître mon avis détaillé sur ce titre, je vous renvoie sur l’aperçu lié, écrit sur Game-Guide.fr.


Mon jeu de l’année

It Takes Two

Je n’ai publié que peu de critiques sur le blog en 2021, mais parmi toute celle paru, c’est indubitablement It Takes Two qui sort du lot. C’est bien simple, sur toute l’année, c’est le seul titre où je me suis éclaté du début à la fin. Le jeu renouvelle ses mécaniques à un rythme effrénée, ce qui empêche l’ennui. En sus de cela, il propose une histoire intéressante à suivre (même si on peut trouver à redire sur la narration) et son tout coop a fait mouche chez moi. J’ai passé 10 heures de pur plaisir, à savourer ce média comme je ne l’avais pas fait depuis l’enfance, quand je jouais en duo avec mon frère. Le titre d’Hazelight Studio a réveillé un pan du JV que je croyais mort, celui où l’on doit jouer ensemble, sans mesurer son DPS par rapport à un autre, sans compétition quelconque… et ça fait du bien, surtout quand on passe son temps à jouer en compétitif sur des jeux vidéo comme League of Legends et autres Halo : Infinity. Mon GOTY, tout simplement.

Ma critique est toujours disponible sur le blog, juste ici.

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