Ce n’est pas d’un tome que l’on parlera aujourd’hui, mais deux Tomes ! La raison est simple, La Chute de New York est divisée en deux parties. Vous l’aurez compris, on parle à nouveau des Comics des Tortues Ninja, édités chez Hi Comics et dont je vous ai déjà donné mon avis sur le Tome 0, puis le Tome 1. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes maintenant totalement dans l’action et que c’est de plus en plus passionnant !
Si l’on cumule les deux tomes, ce n’est pas moins de 8 chapitres qui vont nous permettre de voir comment Shredder et son Clan des Foot compte prendre possession de la ville de New York. Le grand méchant iconique est prêt à tout pour éliminer la concurrence, tel que le clan des Savates ou les Dragons Pourpres. Nous avons d’ailleurs l’un des membres des Dragons découvert depuis le Tome 0 qui prend ici une place assez importante.
Je veux parler d’Angel, la meilleure amie d’enfance de Casey Jones. Loin d’être une mauvaise personne, elle se montre comme étant une alliée précieuse pour les Tortues, fidèle envers Casey, nouant dans ce tome avec April et leur venant en aide dès qu’il le faut. C’est un personnage que je trouve très bien écrit et que je prend plaisir à réellement découvrir dans cette adaptation de nos Tortues.
Les deux Tomes souhaitant se concentrer sur Shredder et les Foot, le personnage de Karai est aussi mis en avant. Cette dernière, bien que rejetée en apparence par Shredder, garde une loyauté indéfectible envers son Maître et le Clan des Foot, c’est assez remarquable. Elle finira par atteindre son but et devenir le second de son grand père, et je vous avoue que je ne sais pas trop quoi penser du personnage. J’ai du mal à la voir comme une véritable méchante, et pourtant, elle est bien du mauvais côté, ça ne fait aucun doute.
C’est grâce à elle que deux mutants iconiques de la licence font leur apparition dans le Tome 3 : BePop et Rocksteady. Je les ai connus pour ma part dans la série d’animation des années 80/90 et j’étais impatient de voir quand ces deux grands balourds feraient leur apparition. C’est chose faite ici. Karai a donc utilisé du mutagène pour transformer ces deux soldats Foot et en faire des monstres redoutables.
Ces deux tomes auront aussi à cœur de mettre en évidence la famille. Tout d’abord avec le kidnapping de Casey Jones et Raphael, qui est en réalité un stratagème de Shredder pour arriver à ses fins. Casey manque de mourir, est laissé pour mort, ce qui déclenchera une rage immense chez son meilleur ami Raphael. Mais c’est en partie à cause de cette rage que Leonardo se fera kidnappé à son tour, pour un tournant assez sombre, j’y reviens dans un instant.
Mais du côté de Casey, s’il passe une majeure partie du temps à l’hôpital, c’est appréciable de voir sa relation avec April prendre le tournant que l’on attendait tous. J’avoue que je ne pensais pas que ça se ferait si vite, et ce n’est pas plus mal. Pourquoi trainer les choses en longueur après tout ? Le jeune homme aura aussi l’occasion de se confronter à son père, et la encore, l’écriture du personnage est vraiment bien travaillée et je m’attache énormément à cette version de Casey.
April n’est pas en reste, démontrant à quel point elle peut être aussi intelligente que Donnatello (voir plus), et la voir prendre part à la bataille grâce à des gadgets technologiques est génial. On sent bien que cette version du Comics veut surfer sur un peu de Girl Power et qu’il n’est pas question ici que April devienne la jeune fille en détresse qu’il faut sauver, et c’est un très bon point.
Pour en revenir à Leonardo, Shredder va lui laver le cerveau pour en faire son protégé et le retourner contre sa propre famille. J’ai été surpris par ce tournant de l’intrigue et voir ce Dark Léonardo ne m’a pas enchanté des masses, je dois l’avouer. Si je comprends aisément les besoins scénaristiques derrière cette intrigue, je crains un peu pour la suite et sur les conséquences que cette histoire auront sur la famille.
Cette intrigue met en place aussi le personnage de Kitsune, qui visiblement apparaît dans un Comics dérivé sur le Clan des Foot que je n’a malheureusement pas lu. Et de ce fait, j’ai l’impression d’être complètement perdu avec ce personnage, je ne comprend pas trop ses intentions, si elle est vraiment méchante, qui est-elle réellement, quels sont ces pouvoirs ? Peut être que la suite de l’histoire me l’apprendra sans que je ne doive me plonger dans Le Clan Des Foot, sinon je n’aurais plus qu’à passer à la caisse à nouveau.
Splinter agit toujours comme un bon père de famille réfléchi et intelligent, j’ai apprécié pour le coup l’alliance improbable qui se tisse entre notre groupe de héros et certains anciens antagonistes, comme Hob et Slash. La aussi, je suis curieux de voir comment évoluera ce partenariat s’il perdure. Et enfin, si Raphael agit toujours de manière impulsive, il a quelque chose s’attachant. Mais pas autant que Mickey. Le plus jeune de la bande retrouve son ami livreur de pizzas (et j’étais tellement content pour lui), et sa jeunesse, sa candeur et sa naïveté est toujours très appréciable dans un récit parfois un peu sombre.
Enfin notre génie Donnatello ne cessera jamais de m’étonner. Et c’est drôle car étant enfant, j’avais une affection énorme pour Leonardo alors que je me rend compte qu’avec ce Comics, je n’arrive pas à départager nos tortues et je les aime tous autant les uns que les autres.
C’est donc un véritable plaisir que je prends à poursuivre ma lecture des Comics Les Tortues Ninja, que je vous conseille et recommande encore et toujours. Je n’ai qu’une hâte : lire le Tome 4 !