Mes 20 jeux de la décennie – Partie 2 (10 à 1)

Après une première partie se concentrant sur les entrées 20 à 11, on attaque à présent le top 10/ La sélection n’a en soit rien de surprenant, je le crains. Toutefois, l’ordre pourrait peut-être vous surprendre. Bonne lecture !


10 – Batman : Arkham City

J’ai triché un peu pour cette entrée. L’opus que j’ai préféré dans la trilogie (quadrilogie si on compte Origins) est Arkham Asylum, que je trouvais dantesque en terme d’ambiance, avec une carte moins vaste qui me convenait davantage. Arkham City s’en tire toutefois avec les honneurs, et propose une expérience extrêmement solide et à la hauteur du Chevalier Noir. L’ambiance gothique est superbement dépeinte, les différents personnages que l’on rencontre superbement écrit, et le gameplay est jouissif, pour peu que l’on aime jouer en rythme.

J’attends avec grande impatience la prochaine oeuvre de Rocksteady Studios, annoncée en grande pompe cette année : Suicide Squad – Kill the Justice League.


9 – The Walking Dead : Saison 1

Le voici, le coupable de mon amour pour les aventures narratives. Rarement un jeu ne m’aura autant pris aux tripes… Lee et Clémentine font selon moi parti des plus beaux personnages que le monde du jeu vidéo ait pu nous offrir. Une écriture toujours juste, une direction artistique du plus bel effet (j’omets volontairement la technique plus … discutable) et des émotions qui font le yo-yo en permanence. Une grande œuvre, assurément, que les saisons suivantes ne parviendront pas à égaler, même si la 2ème reste assez qualitative.

The Walking Dead – Season 2

En ce qui concerne l’ultime saison, j’écrirai prochainement sur cette dernière, elle fait partie de mon backlog à courte échéance ! En tout les cas, pas merci Telltale Games, à cause de vous, j’ai pleuré devant un jeu vidéo.


8 – Uncharted 4 : A Thief’s End

Bien qu’étant en possession des jeux sur PS3, c’est via la trilogie sur PS4 que j’ai découvert la licence, avec beaucoup de difficulté au début. Il faut dire que le premier épisode a salement vieilli, et que j’ai du me faire violence pour continuer à jouer. Grand bien m’en a pris, Uncharted 2 fait parti de ces grands titres, nous tenant en haleine tout du long, avec une science du rythme presque parfaite. En ce qui concerne le 3ème épisode, je l’ai parcouru sans plaisir, mais je n’y ai pas retrouvé le génie propre à Naughty Dogs.

Uncharted 4 : A Thief’s End

Uncharted 4 opte pour un rythme assez nouveau pour la série, et se concentre davantage sur les relations entre les personnages, en distillant ça et là différentes scènes d’actions mémorables et en prenant soin de placer quelques panoramas destinés à nous décrocher la mâchoire, et en relançant le titre récemment, l’effet est toujours le même… Comment diable sont-ils parvenus à créer un jeu aussi beau sur une simple PS4 ? Une des plus belles exclusivités de la console, à n’en point douter.


7 – Marvel’s Spiderman

Si j’avais commencé à rédiger ce top quelques mois plus tôt, je pense que Marvel’s Spiderman n’aurait même pas figuré dans ce top. A l’époque, j’avais fait le jeu dès la sortie, et j’avais beaucoup apprécié l’aventure, la trouvant toutefois extrêmement répétitive, et lâchant l’obtention du platine de ce fait (pourtant pas bien compliqué à glaner).

Marvel’s Spider-Man Remastered

Reprendre l’aventure sur PS5, plus posément (sans avoir d’impératif de rendu d’aperçu) me permet d’apprécier davantage le jeu. Flâner dans Manhattan en se balançant d’immeubles en immeubles est un plaisir de tous les instants. La réalisation force aussi le respect, c’est extrêmement beau et c’est fluide en toutes circonstances (je déconseille toutefois le passage de Qualité à Performance… une fois qu’on a goûté aux 60 images/seconde, le retour en arrière est extrêmement compliqué) et le doublage de Donald Reignoux fait toujours son petit effet, rendant Peter Parker très humain et attachant. Sony a tout misé sur l’homme-araignée, et le rendu est à la hauteur de toutes nos espérances. Une vraie réussite.


6 – Detroit : Become Human

Trois oeuvres exclusives à la PlayStation à la suite… Ce top aurait-il été acheté ? Je vous rassure, en 2 ans, le blog n’a pas rapporté ne serait-ce qu’un seul centime, et notre indépendance est de 5/5, comme le disait si bien le ménestrel français du jeu vidéo.

Quantic Dream est un studio généralement à double-tranchant, soit on accroche à leur proposition assez unique du jeu vidéo, soit on les flagelle. Je fais parti des joueurs appréciant les propositions de QD, et même si Beyond Two Souls m’avait un peu fâché avec le studio (malgré les bonnes performances d’Elliot Page et William Dafoe), j’ai laissé une chance à ce Detroit : Become Human, et j’ai bien fait, tant le jeu m’a plu.

Les 3 personnages qu’on incarne sont tous intéressants, et on s’attache à ces 3 androïdes, parfois bien plus humains que l’Homme, et on suit avec beaucoup d’intérêt les quêtes de ces avatars. Les choix sont toujours au coeur de la narration, et en fonction de ceux que l’on opère, on pourra choisir de croiser le destin de nos protagonistes afin de déverrouiller la fin qui nous sied le mieux.

La dernière oeuvre en date de QD interroge sur pas mal d’aspects, et même plusieurs semaines après avoir fini le jeu, il m’arrivait d’y repenser avec émotion et avec des dizaines de questions dans la tête.


5 – Grand Theft Auto V

Et oui, c’est le titanesque Grand Theft Auto V qui ouvre ce top 5. Le plus rigolo, avec ce titre, c’est que c’est le seul que je n’arrivais pas à caser dans ce listing. Initialement, il était à la 18ème position. Et non, ce ne sont pas les fourches qui m’ont fait avancer sa position dans le top (je suis habitué à me faire embrocher), mais simplement qu’en rédigeant l’article et en le comparant en terme d’affinité avec les autres titres, je me retrouvais toujours à aimer ce GTA d’un amour plus grand que les autres.

Grand Theft Auto V

Ce 5ème épisode, je l’ai terminé à 2 reprises. Une fois sur Xbox 360, une seconde sur PC, et j’attends l’arrivée de la version “Next-Gen” pour le faire une 3ème et dernière fois. Je précise que je me suis toujours contenté du solo. J’ai testé le multijoueur à plusieurs reprises, et je n’ai jamais réussi à accrocher. L’aventure solo en revanche est succulente. Comme à son habitude, Rockstar propose une satyre de l’Amérique, et le fait avec toujours autant de brio, en apportant différents points de vue via ses 3 personnages jouables. Aucun ne semble avoir été laissé pour compte, et même si je n’aime pas du tout Trevor, il reste essentiel pour cette aventure grandiose.

Difficile d’imaginer un GTA 6, tant ce 5ème opus semble avoir tout réussi.


4 – Assassin’s Creed : Unity Syndicate Origins

Après la débâcle Unity (pas mauvais, mais dont le lancement foireux m’avait bien fâché avec la série), j’ai mis un bon bout de temps à relancer Assassin’s Creed. J’ai fait Unity post-patch en 2015 (un article lui est d’ailleurs dédié sur le blog)… puis quasiment plus rien jusqu’à 2020. J’ai bien sûr lancé les jeux suivants “Day-1”, mais je n’arrivais plus à m’immerger dans ces mondes. C’est un peu avant le premier confinement, quand j’ai chopé la COVID-19, que j’ai relancé Origins… Et quelle baffe.

Assassin’s Creed® Origins

Oui, je concède que Bayek n’a pas le charisme d’un Ezio, loin de là… Mais il est profondément humain, sa quête de vengeance on ne peut plus légitime… et sa relation avec Aya, sa compagne, est superbe à voir. En sus de ce héros, l’Egypte est un terrain de jeu formidable et dépaysant au possible. Le jeu n’a pas vieilli d’un iota, son système de combat refondu est gratifiant et plus exigeant que ceux des opus précédents, et ses quêtes souvent plaisantes à suivre. Le jeu se paye même le luxe d’offrir une durée de vie honorable, tout en évitant le “trop plein” ressenti en jouant à Odyssey.


3 – Life is Strange

En étant objectif, Life is Strange ne peut prétendre à la première, il ne s’agit, après tout, que d’une aventure narrative, certes très sympathique, mais qui ne révolutionne en rien le jeu vidéo. Pour autant, je me devais de placer ce jeu aussi haut dans le classement, car grâce à lui, j’en suis venu à me poser des questions sur moi-même, sur qui j’étais, et sur ce qui m’attirait.

Life is Strange – Saison 1

Je n’ai pas découvert l’homosexualité avec ce jeu, je vous rassure. Toutefois, avant de jouer (et terminer) Life is Strange, je ne m’étais jamais interrogé sur ma sexualité. Outre les larmes que j’ai versé à plusieurs moments de l’aventure, le titre de Dontnod m’a fait longuement réfléchir sur l’attache que l’on pouvait avoir, sur la différence entre amitié et amour, et m’a fait accepter mon homosexualité. Quelques années de plus ont été nécessaires pour en parler à mon entourage, mais dans ma tête, l’idée a commencé à se détourer en 2015.

Pour recontextualiser un peu, Life is Strange, ce n’est pas qu’une histoire LGBT. On peut même totalement passer à côté de ce pan en fonction de nos choix. On y incarne Max Caufield, qui retourne dans la ville dans laquelle elle a grandi pour faire ses études en photographie. Elle se découvre le pouvoir de remonter le temps de quelques secondes et va ainsi sauver sa meilleure amie qui vient de se faire tirer dessus. Max et Chloé vont ensuite enquêter sur de nombreuses disparitions et renouer après des années séparées… Une histoire superbement écrite, avec des personnages aussi attachants qu’attachiants.


2 – God of War

Quel plaisir de redécouvrir Kratos dans ce reboot de God of War. Sans être un fan absolu de la trilogie initiale, j’étais au départ assez sceptique par ce reboot qui semblait plus casse-gueule qu’autre chose. Santa Monica Studio a su ôter ces doutes en l’espace d’une petite heure, et j’ai vécu l’une des plus belles aventures de ces dernières années.

God of War

Grandiose, God of War l’est toujours. Il est un peu plus posé. Mieux narré, également. Brutal, toujours autant, mais différemment. Au lieu d’éliminer des vagues d’ennemis, on aura tout au plus un lot de 4-5 adversaires, qui nécessiteront de coordonner nos attaques ainsi que celle d’Atreus, le fils du Dieu de la guerre. Ce reboot de God of War frôle la perfection.


1 – The Last of Us

Quand j’ai fait The Last of Us sur PS3 à l’époque, je ne comprenais pas toute la hype autour du titre.. Je l’ai même lâché après 2-3 heures de jeu, tant je trouvais ça moyen. Ce n’était juste pas le bon moment je crois. Je l’ai relancé en 2015, et l’approche fût totalement différente. Dès le début, j’ai été secoué par les événements…

The Last of Us™ Part II

Puis j’ai rencontré Ellie, cette adolescente rebelle et craintive, n’ayant pas eu le luxe de grandir dans un monde “normal”, et l’attache a été immédiate. Le duo Joel/Ellie est aussi improbable que percutant, et il vous marquera au fer rouge tant il est unique. L’histoire en elle-même n’est pas bien originale, mais l’écriture est soignée, et tout est extrêmement juste. Sans l’ombre d’un doute, The Last of Us est l’œuvre de la décennie pour moi.

Dommage que TLoU2 ne soit pas aussi soigné. Il avait tout d’un grand, mais les scénaristes se sont évertués à démonter le personnage d’Ellie à coup de batte dans la gueule.


Je vous vois venir, avec vos gros sabots, m’insultant de tout votre soûl parce que je n’ai pas cité Breath of The Wild, Red Dead Redemption 2 ou The Witcher 3, ou je ne sais quels autres jeux de 100 heures et plus. Si cela peut vous rassurer, je me réserve ces jeux pour début 2021, vu que la période est creuse. Peut-être que je regretterai de ne pas les avoir ajouté à cette liste.

Firewatch

Toujours est-il qu’il s’agit d’un classement basé sur mes affinités avec les jeux sus-cités, et que je suis plutôt content de ce dernier. Oui, il y a sûrement de nombreuses œuvres marquantes. Pêle-mêle, je pourrais citer Firewatch, Until Dawn, Ori and the Blind Forest, Doom, Control, Luigi’s Mansion 3, Sekiro ou encore Mass Effect… La liste est encore longue, mais il fallait trancher, et ce sont ces oeuvres qui m’ont le plus marqué.

Et vous, quels jeux vous ont marqué ces 10 dernières années ?

commentaires
Loading...

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More