L’été d’un gaymer – Sur ma route, oui, je n’compte plus les soucis

Comme annoncé en conclusion d’article de la semaine passée, c’est sur Road 96 que j’ai jeté mon dévolu cette semaine… entre autres choses ! J’ai en revanche totalement délaissé (et désinstallé) Chronos : Before the Ashes, un peu trop mollasson et rigide pour moi dans son gameplay. Je n’en reparlerai pas en détails, mais j’ai aussi pas mal joué à Fall Guys et League of Legends, avec le retour de l’événement Star Guardians… Je pensais pour une fois ne pas faire le faible, mais avec Kai’sa en star… j’ai fauté et j’ai relâché quelques billets. Profitez-en bien Riot Games.


Road 96

Dans ma wishlist depuis une bonne année maintenant, j’ai enfin pris le temps de lancer Road 96, le dernier titre de studio français DigixArt. Il s’agit d’un jeu narratif qui a la particularité d’être généré procéduralement. Le pitch est simple : on incarne un jeune dans un pays qui tend de plus en plus vers le fascisme, afin de passer la frontière et de pouvoir vivre une vie meilleur. Là où le jeu est malin, c’est que plutôt qu’incarner un seul personnage, on en incarnera une ribambelle, qui auront tous le même objectif, traverser la frontière, et influeront sur les protagonistes que l’on rencontrera durant notre périple.

J’ai terminé ma première run en un peu moins d’une heure, et j’ai en réalisé 4 autres de plus depuis. Pour la première partie, on est mis face à un rapide questionnaire, un peu comme au début de Firewatch… afin de déterminer notre point de départ et qui on incarnera. On se repère via une carte qui indique où l’on se trouve, le trajet parcouru avec les différents points où l’on a fait un arrêt, et la fameuse “Road 96” à atteindre, en espérant pouvoir passer la frontière. A chaque stop, on rencontrera des personnages récurrents, de la rebelle et charmante Zoé à la journaliste asservie Sonya, en passant par le psychopathe Jarod… tout se croise et s’entremêle au fur et à mesure des parties, ce qui nous permet de comprendre l’histoire derrière chaque personnage, et les liens qui unissent chacun d’eux, ce qui me motive à relancer pour parfaire mon attaches aux personnages et découvrir l’épilogue. L’écriture est assez maline sur ça, et ne se rate selon moi que sur un point : la politique.

Le jeu dépeint en effet une ré-élection à venir opposant démocrates et républicains. Le pouvoir en place, dépeint comme fasciste, est à abattre, et c’est le leitmotiv global de l’aventure. Les références à Trump sont légions et à peine masquées, avec des affiches qui pompent sans vergogne le style URSS pour bien insister sur le côté mauvais, et de l’autre le camp du bien, dont on ne sait rien, mais dont on vend les mérites ad nauseam. Qu’un jeu soit politique ne me dérange en rien, je trouve ça même bien que des studios aillent aussi loin dans l’idée, mais ici, on est face à un duel grossier et manichéiste au possible. Dommage… car en dehors de ce point malheureux, Road 96 fonctionne vraiment bien sur moi, et génère des émotions assez fortes. D’ailleurs, je vais pas tarder à y retourner, j’ai encore quelques âmes errantes à aider !

Disponible sur PC, PS4|5, Xbox One|Series et Nintendo Switch. Prix conseillé de 19,99€ en dématérialisé, 24,99€ en physique (inclus dans le Xbox Game Pass).


Une semaine plutôt légère au final, mais entre la reprise de la diète, le week-end prolongé et le sport, je n’ai pas eu autant de temps que je le souhaitais pour jouer. Pour la semaine à venir, j’ai deux jeux en lignes de vue, et je suppose que je ne suis pas le seul ! Sur Playstation 5, ça sera Stray qui captera mon intérêt pour quelques temps, tandis que sur Xbox Series, c’est un autre jeu narratif qui m’attendra : As Dusk Falls !

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