High Secret City : rappelez-vous de La Ville du Grand Secret et son Drôle de Sheriff ?

Cette année, j’ai décidé de dépoussiérer chaque semaine d’anciennes séries que j’affectionne. Oui elles ont vieillies, mais les revoir m’emplit de nostalgie. La semaine dernière, nous évoquions Dallas, cette semaine, nous allons parler d’une série qui dispose de trois noms officiels (et oui, rien que ça). Une série qui devait débarquer le 6 octobre dernier sur Disney +, pour la plus grande joie de nombreux fans, mais malheureusement, on l’attend toujours.

Une partie du casting, pour la traditionnelle photo promo !

Pourquoi Disney + a t’elle promis l’intégralité des 4 saisons de cette série qui sent bon les années 90 ? C’est un mystère, mais tweet sont resté sans réponse… Mais vous, vous souvenez-vous de Picket Fences (nom original), que l’on a pu découvrir sur TF dès 1995 sous le premier nom de “Un Drôle de Sheriff“, avant d’être rediffusée en 1997 sous son autre nom à rallonge “High Secret City : La Ville du Grand Secret“.

Pour ma part, c’est en soir de semaine que je découvre cette série en compagnie de ma mère sur une chaîne du câble. Pourquoi l’ai-je commencé ? Parce que nous retrouvions Holly Marie Combs au casting. Pour le jeune adolescent que je devenais, elle était alors pour moi Piper Halliwell, ma sorcière favorite dans la série Charmed, qui cartonnait à l’époque sur M6. Ici, l’actrice est beaucoup plus jeune (la série fut diffusée entre 1992 et 1996 aux Etats-Unis), mais incarne un personnage tout aussi sympathique : Kimberley Brock.

La futur Piper Halliwell a débuté ici !

Kim, c’est la fille du fameux Sheriff, et la belle-fille de son épouse (qui est le médecin de la ville). Une histoire familiale qui semble compliquée (mais en réalité, pas tant que ça), et une adolescente qui va grandir jusqu’à vouloir devenir avocate aux côtés du personnage le plus drôle de la série (mais le plus détesté par les personnages) : Douglas Wambaugh.

Chacune de ses apparitions inopinées, jouissives, sont le signe d’une affaire bien étrange en ville qu’il va vouloir défendre au tribunal. Et des affaires étranges, la série va en proposer tout au long de ses 88 épisodes. On ne sait pas vraiment quel style David E. Kelley, son créateur, a voulu donner à cette série hybride. Un peu policier, un peu médical, mais aussi judiciaire. Tout ça a la fois, vous répondrait-il.

Si la série commence comme une série policière, le côté médical et juridique prendrons autant de place que d’autres genres : à la fois chronique familiale, comédie satirique, comédie musicale, on y aborde de nombreux thèmes de société, de la politique à la sexualité, en passant par les croyances religieuses. Et toutes ces intrigues prendrons place dans la ville de Rome, dans le Winsconsin. Ne cherchait pas pourquoi, mais le nom de la ville m’a toujours fasciné. Difficile pour moi de ne pas penser à la capitale italienne, et pourtant, elle n’avait rien à voir avec cette petite bourgade sympathique, caractérisée par ce côté “ville ou tout le monde se connait“.

Le sheriff et ses deux adjoints ont fort à faire à Rome !

Ce qui est plaisant dans ce type de série, c’est que les moments vécus par les uns et les autres se recoupent, se rejoignent et se heurtent, au détour des décors que seront le bureau du sheriff, le palais de justice ou la maison des Brock. Avec son lot de drame et de comédie, de dialogues et de joutes verbales qu’on aura pris plaisir à découvrir. Au coeur de la série, la famille Brock. Jimmy, le fameux sheriff qu’évoque le titre (qui n’a pourtant rien de drôle), et sa femme Jill, médecin, sont les personnages “normaux” de la série, qui servirons de pivot aux autres personnages.

Leur priorité : l’éducation de leurs enfants. Kimberley, l’adolescente évoquée un peu plus tôt, mais aussi leurs garçons, Matthew et Zachary. Une famille attachante, qui verra des épisodes se centrer tour à tour sur ses différents membres, tandis que le casting se complète d’autres personnages tout aussi attachants. Costas Mandylor et Lauren Holly interprètent les deux adjoints du shérif : Kenny Lacos et Maxine Stewart. Le premier est un bonhomme plutôt macho, mais sympathique, gentil et parfois un peu niais, tandis que la seconde se caractérise par une fougue sauvage et un franc parler qui lui jouera bien des tours.

L’avocat qui n’a pas sa langue dans sa poche, Douglas Wambaugh pour vous servir !

Ces deux là font partie de la famille, et se tournerons autour durant l’intégralité de la série si mes souvenirs sont bon. Il y a Douglass Wambaugh, l’avocat juif, mais aussi le Juge Henry Bone, qui verra passer dans sa cour des cas tous aussi farfelus les uns que les autres. N’oublions pas la très comique Ginny Wheadon, assistante du sheriff, sarcastique au possible, ou bien le survolté Carter Pike, le médecin légiste qui cherche toujours à faire une autopsie, ou bien encore les différents Maire qui se succéderons, à l’image de Laurie Bey, sourde et muette (jouée par Marlee Matlin).

Une vache qui met au monde un bébé, un homme grenouille, des fantômes, des combustions spontanées, de potentiels extraterrestres, une immaculée conception, des sorcières… Tout ça se mélangera à des affaires sordides, de crimes, de règlements de comptes mais aussi de faits de société. Comme lorsque Kimberley se questionne sur une potentielle homosexualité, provoquant ainsi un débat houleux dans sa famille.

Le casting des dernières saisons s’est pas mal enrichi !

En somme, peu importe le nom que vous lui donnerez, cette série restera pleine de charme et d’authenticité. J’espère sincèrement que Disney Plus finira par la proposer dans son catalogue, comme c’était prévu en octobre dernier, car la revoir et la redécouvrir me replongera dans des souvenirs d’antan que je ne rechignerai pas de retrouver. Et surtout, cela lui donnera une nouvelle visibilité auprès d’un public qui n’a probablement aucune idée que La Ville du Grand Secret existe !

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