Faut-il aller au cinéma retrouver les Looney Tunes dans Space Jam 2 ?

Bienvenue au Jam ! Champion de la NBA et icône planétaire, LeBron James s’engage dans une aventure rocambolesque aux côtés de Bugs Bunny dans SPACE JAM – NOUVELLE ÈRE. LeBron et son jeune fils Dom sont retenus prisonniers dans un espace numérique par une intelligence artificielle malveillante. Le joueur de basket doit ramener son petit garçon sain et sauf chez lui, en faisant triompher Bugs, Lola Bunny et leurs camarades Looney Tunes face aux champions numérisés de l’intelligence artificielle : une équipe de stars de la NBA et de la WNBA gonflés à bloc comme on ne les a jamais vus !
Johan a très envie de cinéma ces temps-ci. Si de mon coté j’ai résilié mon abonnement UGC Illimités au moment du second confinement, Johan a conservé le sien, bien décidé à en profiter quand les films sortiraient de nouveau. C’est le cas cet été, et pour me convaincre de l’accompagner, il a sorti l’artillerie lourde : les Looney Tunes. Oui, je suis un grand (très grand) fan des Looney Tunes depuis l’enfance. Je les ai découvert sur Ca Cartoon, les ai suivi dans leur tout premier film au cinéma avec Space Jam, mais aussi dans leurs aventures depuis (animé ou en prises de vues réelles), et ma dernière attache avec eux s’était avec la série du Looney Tunes Show qui replaçait tous les personnages dans une sitcom à l’américaine.
LeBron James remplace Michael Jordan aux côtés des Looney Tunes

 

Autant vous dire que j’étais donc impatient de les retrouver sur grand écran. Si j’avais adoré le premier Space Jam étant enfant, j’ai eu beaucoup (oui beaucoup) de mal à le visionner à nouveau il y a deux ans. Le film avait malheureusement trop mal vieilli et je ne m’étais pas autant amusé qu’à l’époque. Ce n’est pas grave, j’allais bien donner une seconde chance aux héros de mon enfance non ? Et bien c’est chose faite !
Autant vous le dire, les Looney Tunes ne sont pas les stars de leur propre film, non. Ici, la star, c’est LeBron James, digne successeur de Michael Jordan. Si je connaissais ce dernier à l’époque du premier film en dehors, je dois vous avouer que pour moi, LeBron est un total inconnu. Les américains doivent le connaître d’avantage vu qu’il semble être une véritable star du basket la bas. Et c’est, selon moi en tout cas, le point faible du film. Le film est une véritable publicité grandeur nature pour le sportif, le mettant à l’honneur et en avant à chaque moment du film.
L’intrigue familial qui entoure sa relation avec son fils est somme toute classique, on sait dès le début comment ça va se terminer et même quels obstacles vont venir les perturber tout du long, mais ça se regarde. Sauf que moi, j’étais venu pour les Loony Tunes, et j’ai donc quand même était content. Il faudra être patient avant de les voir apparaître (le film préférant une très longue introduction sur le personnage de LeBron). De plus, lorsque LeBron débarque au pays ACME, le point de départ était assez intriguant : tous les personnages des Looney Tunes ont disparu, étant partis vers d’autres univers, et seul Bugs Bunny est resté en arrière.
LeBron, la star du film et du basket américain

 

Bugs et LeBron vont ainsi collaborer : LeBron a besoin d’une équipe de basket pour sauver son fils d’une intelligence artificielle machiavélique, et Bugs a besoin de retrouver ses amis, sa famille. Le retour des différents Looney Tunes au travers de différents univers de la Warner Bros est jouissif. C’est sans doute la partie que j’ai préféré dans le film. Car au delà des Looney Tunes, le film va offrir des cameos a tous les univers dont les droits appartiennent à la WB. Aussi, j’ai passé la moitié du film à délaisser les sous titres (oui, on a regardé le film dans sa version originale), pour essayer de reconnaitre qui apparaissait en arrière plan.
Je crois que retrouver Grippe Sou, le clown du film d’horreur Ca, était la chose que je n’attendais pas mais qui m’a le plus fait rire. Il était tellement pas à ça place dans cet univers que ça en devenait drôle. Les clins d’oeils sont tellement nombreux qu’il faudrait que je revois le film en mettant pause à plusieurs endroit pour être sur d’avoir reconnu tout le monde. Et c’est varié, d‘Harry Potter à Scooby Doo en passant par The Mask, King Kong, les super héros comme Superman, Wonder Woman et bien d’autres…
Et ce florilège de caméo peut parfois desservir les Looney Tunes. Si le film essaye d’offrir à chacun des membres de la bande un petit passage pour briller, il y a tellement à faire que tout est expédié. On appréciera le rap de Porky Pig, la folie de Mémé, les blagues de Bip Bip et Coyote, mais j’en aurais voulu plus. Même Daffy Duck est propulsé au second plan, et dès lors, il faut surtout compter sur Bugs et Lola Bunny pour avoir un peu de développement.
Lola et Bugs sont les deux Tunes profitant d’un véritable temps d’écran

 

Si tous les comédiens de doublage reprennent leurs personnages, le film offre à l’international une Star Talent sur Lola Bunny avec la voix de Zendaya (c’est Angèle, la chanteuse, qui la double ici en France). Quand j’ai vu Zendaya eu générique j’espérais bêtement la voir avec un véritable rôle, et finalement, quand je l’ai reconnue sur Lola, j’ai presque était un peu déçu Lola qui est sans doute l’un des personnages de la franchise qui a le plus évolué depuis 25 ans, j’espérais retrouver la Lola du Looney Tunes Show, mais non, c’est une nouvelle mouture qui nous est offerte ici.
Le film reste un excellent divertissement, bien produit, mêlant humour, cartoon et gags à gogo saupoudré d’une relation père/fils propre aux films américains. C’est plein de bons sentiments, c’est feel good et c’est parfait pour les enfants. Au final, le film fait-il mieux que son prédécesseur ? En tant qu’enfant, je ne saurais pas répondre, en tant qu’adulte : oui. Clairement oui. On fait quelques clins d’oeil au premier film d’ailleurs (les extraterrestres font un cameo, on évoque Michael Jordan).
Le gros point faible pour moi, c’est le méchant. Sans m’épancher durant des heures, je l’ai trouve agaçant, criard et tête à claques. Le côté intelligence artificielle surfe évidemment sur notre époque, ou les réseaux sociaux, internet et la technologie dominent le monde, mais je ne sais pas si c’est dû à l’acteur ou à l’écriture du personnage, il m’a gonflé tout du long. Et je pense que c’est sans doute à cause de lui que j’aurais sans doute du mal à le revoir une seconde fois.
Le film alterne entre prises de vues réelles et dessin animé
On notera également au passage la disparition de Pépé le Putois au casting, un évènement qui a défrayé la chronique pendant plus d’un an avant la sortie du film. Et je vous confirme : vous ne trouverez aucune trace de lui, même au rayon des figurants, et c’est bien dommage je trouve, il reste un personnage que j’appréciais pour ma part dans la franchise.
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