The Eternal Cylinder : Anniversary Update – Ô grand cylindre !

Version testée : PS5
Version numérique fournie par Cosmocover, que je remercie chaleureusement pour leur confiance ! 

Quel drôle de jeu que ce The Eternal Cylinder… Bien qu’acheté lors de sa sortie en 2021, j’ai gardé ma version PS4 sous blister bien au chaud et j’ai attendu sagement l’arrivée de la version next-gen pour découvrir ce petit ovni vidéoludique qui nous propose d’incarner un Trebhum, une créature étrange doté d’une trompe qui a la capacité d’évoluer extrêmement vite en absorbant divers éléments autour d’elle !


Le début du jeu nous met dans la peau d’une toute petite créature qui doit vite fuir, la faute à un immense cylindre qui avance en détruisant tout sur son passage… Rapidement bloqué par la topographie du terrain, on va absorber un être qui nous permettra d’avoir de grandes pattes, permettant un saut plus haut pour se sortir de ce pétrin. Quelques enjambées plus loin, le cylindre se bloque… l’occasion pour notre trebhum de découvrir la zone environnante, de se rassasier en eau et de résoudre les quelques énigmes présentes ça et là, tout en agrandissant sa troupe en faisant naître de nouveaux trebhum qui nous suivrons sans ronchonner.

Grâce à notre trompe, on pourra absorber un peu tout et n’importe quoi… cela va de l’eau (veillez d’ailleurs à garder toujours un niveau d’eau suffisant sous peine de finir déshydraté) en passant par la consommation de plantes, fruits et autres animaux ! Afin d’évoluer convenablement, il faudra en effet manger un peu tout ce qu’on trouve ! Cela déclenchera des changements physiques plus ou moins importants. Outre l’apparition de palmes sur nos patounes, on pourra aussi changer de forme, passant d’une forme de ballon à celle d’un cube, et autres joyeusetés ! Attention toutefois à l’arbre de mutations, à utiliser prudemment, vu qu’il a tendance à remplacer certaines mutations acquises par celle que l’on choisi de débloquer.

The Eternal Cylinder, avec sa cinquantaine de mutations au compteur, vous fera en effet découvrir pas mal de variantes de gameplay. Qu’on se le dise, tous ces changements ne sont pas utiles… on s’en rend compte en jouant, mais ça apporte une diversité bienvenue qui renouvelle le plaisir de jeu assez fréquemment. L’œuvre de Good Shepherd Entertainment surprend par sa profondeur et sa variété. Sa partie survie est certes assez vite limitée (la sempiternelle barre de vie, la jauge de soif et la chaleur…) mais elle est compensée par un monde fait main et un scénario qui se veut aussi philosophique qu’intéressant à suivre. Les puzzles, sans être d’une complexité affolante, vous pousseront à vous poser pour comprendre comment les résoudre, même si on pestera parfois contre les déplacements approximatifs de notre petit être. La direction artistique n’est pas en reste. La plupart des créatures que l’on rencontrera provoqueront souvent la surprise et s’introduisent, surprenamment, au monde que l’on explore !

Pour accompagner au mieux ce parti pris artistique, le jeu prend solidement appui sur les capacités technique de la nouvelle génération de console. Le jeu tourne ainsi en 4K avec les 60 images par seconde de rigueur sur PS5. Dès lors que l’on active le Ray-tracing, on doit toutefois faire des concessions, que ça soit sur la résolution (1080P) ou le framerate, qui vise les 60 sans toujours les atteindre. Bien que perceptible, le gain ne compense pas le confort du mode “RT OFF” qui offre un rendu tout à fait convenable ! Pour le 4K/60FPS avec Ray-Tracing actif, il faudra se tourner du côté du PC, comme souvent. Les spécificités de la DualSense sont exploités comme il se doit, ce qui renforce un brin l’immersion.

En sus du portage sur PS5/Xbox Series et des modes graphiques, cette “Anniversary Update” propose une nouvelle mutation et ajoute 2 nouvelles créatures à l’aventure ! Les joueurs ayant déjà parcouru le jeu et étant curieux pourront donc revenir sur le titre et bénéficier de l’upgrade gratuit (PS4 -> PS5 / Xbox One -> Xbox Series) pour découvrir ces quelques nouveautés !


Les +Les –
Un jeu avec une proposition vraiment originale !Les déplacements, pas toujours très précis
Une direction artistique qui ne laissera personne de marbres… …mais qu’on peut ne pas aimer du tout !
Le narrateur hypnotiquePas mal de mutations gadgets…
La survie, en retrait

The Eternal Cylinder est sans l’ombre d’un doute l’un des jeux les plus étonnants auxquels j’ai pu jouer cette année ! Outre son histoire prenante et sa direction artistique inimitable, il fait le pari de la différence et divisera forcément. Certes, on peut lui reprocher son gameplay assez approximatifs ou ses mutations pas toujours utiles, mais ses défauts sont facilement gommés par son aventure hypnotique.

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