Parallèles : science fiction à la française de Disney Plus !

Surnommée la “DARK” à la française, en référence à l’excellente série allemande que l’on peut retrouver sur Netflix, la série Parallèles, débarquée en cette fin mars sur Disney Plus surprend par son originalité, mais aussi la simplicité qu’elle propose malgré une intrigue complexe et qui peut paraître compliquée.

Quatre amis d’enfance, Sam, Bilal, Romane et Victor, vivent dans un village calme dans les montagnes jusqu’au jour où un mystérieux événement bouleverse leurs vies. En un instant, l’Univers ignore ses propres règles et tout se mélange : le présent, le futur, et les multivers, séparant les adolescents et les envoyant dans des mondes parallèles, à différentes époques. Ils essayent alors de comprendre ce qui s’est passé, s’efforçant de se retrouver et de retourner dans le monde qu’ils connaissaient.

Synopsis de la série

Dans un format propre à la France (six épisodes seulement pour cette saison), les français démontrent que quand il y a des moyens, ils savent très bien faire de bonnes séries. Pour ma part, ces dernières années, il y en a de nombreuses que j’ai apprécié (Le Bazar de La Charité, La Promesse, J’ai Menti, L’île aux 30 cercueils, Les Innocents, et bien d’autres…), mais souvent, ce sont des séries estampilles TF1 ou France Télévisions (mais à retrouver sur Salto).

Avec l’industrie Disney derrière, on pouvait s’attendre à quelque chose de forcément bon. Et ça l’est. Dès le premier épisode, l’intrigue s’annonce complexe. On découvre quatre adolescents forts attachants, trois d’entre eux disparaissent, et très vite, on les retrouvent : dans un monde parallèle, venu du futur… Mais que s’est-il donc passé ? Le puzzle se reforme progressivement tout au long des six épisodes, et tout fait sens.

Le personnage de Sofia, la maman de Bilal, n’y est pas pour rien. Avec de l’humour parfois, elle explique aux personnages (mais aussi à nous, spectateurs), le concept du voyage dans le temps mais aussi des mondes parallèles (tout ça provoqué par un accélérateur de particules). Un côté très E=M6 lorsqu’elle fait sa démonstration sur la vitre de la maison, mais c’est très bon.

De manière générale, le casting est plutôt bon. Méga gros coup de coeur sur l’acteur Guillaume Labbé (ancien Rugbyman devenu comédien et aperçu récemment aussi dans Je te promets), qui excelle dans ce rôle de gendarme attachant. Et puis pour ne rien gâcher, il est très sexy (c’était d’ailleurs drôle de voir les commentaires des américains sur la série, tous sont tombé sous son charme).

Les différentes versions des quatre personnages principaux sont convaincantes. Si Samuel est au final, celui qui est le moins développé (et le seul à ne pas avoir d’alter ego parallèle ou du futur), les autres réussissent grâce à des intrigues solides. La série se conclut avec une résolution, et pourrait s’arrêter là que je ne trouverais rien à redire. Mais bien évidemment, je ne suis pas contre retrouver ces personnages (et pourquoi pas enquêter sur la disparition du petit Hugo, que l’on voit dans la scène d’ouverture ?).

La réalisation est soignée, les décors nous font nous évader (la montagne, la neige, tout ce que j’aime). Au final, est ce que la comparaison avec Dark est méritée ? Pas certain. Dark était très (trop ?) complexe, et perdait tout le monde par un nombre de personnages et de temporalités très nombreuses. Ici, l’intrigue plaira aussi aux plus jeunes qui pourront tout comprendre assez facilement. p

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