Il y a quelques temps déjà, Netflix a mis à disposition un animé qui s’intitule “ THE HOLLOW” dans sa version originale. Le pitch de départ est assez simple. Trois adolescents ayant perdu la mémoire se réveillent dans une pièce sans porte, complètement déboussolés. Pas le temps de comprendre ce qu’il se passe qu’un gaz menace de les tuer… Développant alors chacun une faculté spéciale, les trois adolescents vont s’enfuir sans savoir ou ils sont et voguant de monde en monde.
* ATTENTION L’ARTICLE SPOILE LA FIN DE LA SÉRIE *
Composé de dix épisodes de 20 minutes, l’histoire va donc se concentrer sur ces trois adolescents. Avec Adam pour commencer, qui va vite s’illustrer comme étant le leader du groupe. Le jeune brun dispose d’une force hors du commun, comparable à celle d’un super héros. Entêté et voulant à tout prix “diriger” son groupe, il est aussi courageux que téméraire.
Mira, la fille du groupe, dispose tout d’abord d’un pouvoir plutôt passif. Elle peut communiquer avec tous les animaux, sans exception. Ce qui se révélera plutôt utile pour sortir de différents mauvais pas. Elle va découvrir également qu’elle est capable de nager telle une sirène et de respirer sous l’eau. Ce pouvoir lui sera donc également fort utile tout du long de son aventure.
Et le dernier de l’équipe, c’est Kai. Celui que j’ai pour ma part trouvé le plus attachant. Au début, il ne semble pas avoir de supers pouvoirs, si ce n’est être capable de construire et réparer pas mal de choses. Mais son pouvoir se développe et se montre particulièrement intéressant. Adepte du feu, il peut lancer des boules de flammes et utiliser le feu de ses poings pour voler et se diriger dans les airs.
La dynamique entre ces trois personnages va être – somme toute classique – mais intéressante à suivre. On sent bien qu’une rivalité masculine entre Kai et Adam peut exploser à tout moment, que ce dernier en pince pour Mira et que cette dernière est très attachée à ses compagnons de route.
Le fait qu’ils ne sachent pas qui ils sont, d’ou ils viennent et ce qu’ils font la nous permet également à nous, spectateurs, de nous mettre à leurs places. Que ferions nous ? Ou irions nous ?
Cependant, les personnages vont vite se laisser guider par les événements et les “mondes” qui apparaîtrons sur la carte qu’ils trouverons lors du premier épisode. Et des mystères il y en aura. Après avoir échappé à des chiens de l’enfer, puis des minotaures dans un labyrinthe, ils vont même rencontrer les quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Chaque monde se révélant à eux alors comme une épreuve, ou un niveau.
Lorsqu’ils obtiennent de la part d’un vieil arbre une quête, à savoir retrouver l’Ishibo (qu’un autre groupe de trois adolescents convoitent également), nul doute : nous sommes dans un jeu vidéo. On comprend cela arrivé à mi parcours de la série, il faudra encore quelques épisodes aux personnages pour s’en rendre compte. Dès lors la série s’amuse de ses bugs, de son boss final et des derniers niveaux permettant aux personnages de s’en sortir. Il y a aussi pas mal de références très geeks qui parlerons à pas mal de connaisseurs.
En somme, la fin a de quoi quand même surprendre. Lorsque les adolescents quittent le jeu et reviennent dans le monde réel (avec de vrais acteurs, en vraie prises de vue), tout est expliqué et la résolution m’a vraiment plu.
Je regardais vraiment cette série chaque week-end le matin sans me prendre la tête. J’ai aimé les personnages, j’ai aimé la touche graphique, j’ai aimé la plupart des mondes. Alors oui, Johan a vite décroché (lui n’a aimé aucun des points que j’ai soulevé), mais je trouve qu’il s’agit là d’une bonne petite production à découvrir.
Il n’y aura pas de seconde saison je pense, ce qui est normal, et cela m’a presque donné envie de pouvoir jouer à un jeu de réalité virtuel similaire, mais si vous passez sur Netflix, regardez cet animé ne serait-ce que pour vous faire votre propre avis ! Et dix épisodes, c’est vite fait !
L'animé est donc intéressant de par son scénario et sa mise en place de son univers. Les personnages sont attachants mais représente tout de même le cliché des différents héros. Une fois que l'on comprend le tout, on peut être déçu (je le conçois, même si de mon côté, la résolution m'a plu), mais ça reste un bon divertissement qui animera vos dimanches matin.
- Aldric 7