Les deux premières saisons des Tortues Ninja, Les Chevaliers d’écaille, ça donnait quoi ?

Depuis plusieurs mois – un peu grâce aux Comics – je me suis replongé entièrement dans l’une de mes passions d’enfant : Les Tortues Ninja. Et grâce à la magie d’internet, c’est dans les deux premières saisons de la série animée des années 80 que je me suis lancé tout récemment. Il est certes un peu dommage de ne voir aucune plateforme proposer cette intégrale (de même que pour la série de 2003), alors que la version 2012 de Nickelodeon se trouve gratuitement sur Pluto TV.

Les Tortues Ninja sont quatre petites tortues qui deviennent humanoïdes, à la suite d’un contact avec une étrange substance chimique rose, le mutagène. Splinter, un maître en arts martiaux transformé en rat à la suite d’une mutation similaire, va les accueillir dans les égouts de la ville de New York et leur enseigner le Ninjutsu, l’art des ninjas. Ils vont ensuite faire la rencontre d’une journaliste nommée April O’Neil, qui va les aider à lutter contre la bande de Shredder, un méchant qui se cache derrière un masque de fer. C’est Splinter qui donne leurs noms aux quatre tortues, d’après les noms de peintres de la Renaissance. On les reconnaît facilement à la couleur de leur masque et de leur bandeau. Chaque tortue maîtrise également une arme qui lui est propre.

Synopsis de la série

La première saison est constituée de 5 épisodes, qui forment une sorte de téléfilm (diffusé pendant les fêtes de Noël à la fin des années 80), tandis que la seconde saison a eu droit elle à 13 épisodes. Soyons honnête, je n’ai pas revu un seul épisode de cette série depuis mon enfance à l’époque ou je me mettais devant France 3 et les Minkeums en rentrant de l’école. Et s’il y a une chose que j’avais totalement oublié, c’est le coté feuilletonannt de la série. J’étais persuadé – pour je ne sais quelle raison – que chaque épisode pouvait se regarder indépendamment sans qu’il n’y ai de réelle continuité d’un épisode à l’autre. Et bien j’avais tord. Et c’est clairement quelque chose que j’apprécie énormément dans ce retour en enfance.

Il y a autant d’histoire des Tortues que de versions, et pourtant, toutes ont des similitudes. Et à peu de chose près, on est en terrain connu. Les Tortues Ninja rencontrent April O’Neil dès le premier épisode, une journaliste de Canal 6 prête à tout pour décrocher un scoop, et va naitre alors une formidable amitié et le début de leurs aventures à tous.

Les personnalités des Tortues ressortent assez vite, avec Leonardo, le chef, Michaelangelo, le rigolo, Raphael le bagarreur et Donnatelo le geek intelligent. Leur Maître Splinter n’est jamais loin tandis qu’April apparaît rapidement comme une copie de Lois Lane (détail que j’avais aussi pas mal oublié). Et pourtant, c’est April que je trouve vraiment intéressante dans cette version.

J’ai toujours eu un coup de coeur pour elle (de la même manière que j’en ai un pour Lois), et le métier de journaliste doit y être pour beaucoup. On découvre aussi son entourage (son patron, mais aussi son collègue jaloux au possible, Vernon ou bien encore sa meilleure amie Irma), et d’épisode en épisode, elle se retrouve toujours dans des ennuis qui devrons voir les Tortues lui venir en aide. Et pourtant, elle apparaît déjà comme une héroïne courageuse, qui n’a peur de rien et qui est prête à se dresser contre le danger pour le bien de la vérité.

Les différents épisodes nous permettent aussi de retrouver les ennemis réguliers, de Shredder le grand méchant, à Krang l’extraterrestre tout droit sorti de la dimension X. On oublie pas BePop et Rocksteady, ou bien encore Baxter Stockman. Tous sont importants dans l’univers des Tortues Ninja. Mais je vous cite la les plus connus alors qu’en réalité, en se replongeant dans ces épisodes, on redécouvre un tas de personnages cultes de la saga des Tortues Ninja de manière épisodique.

Cependant, si la nostalgie est présente et le plaisir indiscutable, qu’il est difficile de se faire à un doublage qui a mal vieilli. On est en plein coeur des années 90 : peu de comédiens pour une multitude de voix (et on peut se moquer très rapidement du Directeur Artistique qui n’hésite pas un seul instant à se prendre plusieurs rôles dans un même épisode, quitte à se donner la réplique). Je ne connais pas la version originale, mais l’adaptation n’a pas l’air mauvaise, la série étant clairement orientée humour et n’hésite pas un seul instant à faire sortir des blagues à ses personnages, peu importe la situation.

La saison 3 et ses 45 épisodes m’attend sagement sur mon disque dur, alors je sais ce qu’il me reste à faire, m’offrir une dose des Tortues Ninja chaque jour afin de revenir vous donner un nouvel avis dans quelques temps ! Cowabunga !

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