J’ai lu les 6 Tomes de Dragon Ball SD, et ça donne quoi ?

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer la saga Dragon Ball de nombreuses fois, étant donné que j’en suis fan depuis que j’ai découvert un épisode de Dragon Ball Z dans le club Dorothée étant enfant grâce à mon grand frère. Dès lors, j’ai tout dévoré et collectionné sur cet univers : figurines, dvd, livres, mangas, etc… Et je me suis mis tout récemment – parce qu’on me les a offerts à Noël – à Dragon Ball SD ! Voici comment les Éditions Glénat présentent cette relecture :

Le Dragon Ball interdit… aux adultes !

Non, il ne s’agit pas d’une version de plus de Dragon Ball. Le titre qui vous est présenté est une relecture et recréation du mythique manga de Toriyama.

Le scénario a ainsi été revu, les quelques éléments humoristique adultes (fameuse histoire de la petite culotte de Bulma) ont été modifiés, l’aventure connaît par ailleurs des rebondissements inédits et inattendus. À ce titre, de nouveaux personnages font leur apparition, tel Beerus que l’on a découvert cette année dans le film Battle of Gods. Une redécouverte complète pour un nouvel accès au “Monde” de Toriyama.

L’utilisation du SD (pour Super Deformed) permet de réintroduire chaque personnage par un avatar humoristique, et “à la hauteur” du très jeune lectorat auquel il se destine. Le SD a ainsi ce talent de transformer tout personnage en “mini-moi” sympathique. Proposé en full color, le titre a ainsi tout pour plaire aux plus jeunes, et introduire avec aisance l’univers de Dragon Ball, ses personnages, ses enjeux.

Adoubée par Akira Toriyama himself, Mlle Oiishi en charge de ce titre, développe avec beaucoup de respect l’univers de l’auteur, tout en apportant son indéniable talent pour faire des SD.

Je pense que ce résumé est assez clair, cette série de mangas se destine principalement à un jeune lectorat, et a pour but d’introduire donc l’histoire de Dragon Ball, en espérant que par la suite, ils se retournerons vers l’œuvre originale d’Akira Toriyama. Et par conséquent, je ne pouvais pas pleinement apprécier car je n’étais tout simplement pas la cible. Avant de donner pleinement mon avis, je dois dire que j’étais surpris de voir l’espace temps entre chaque sortie de volume. Le premier est sorti en 2013, le sixième en 2020 ! Autant vous dire qu’il faut être armé d’une grande patience (ce qui n’est pas forcément mon cas), pour se plonger dans cette histoire.

Ces six volumes parcourent les débuts de Goku, par sa rencontre avec Bulma, jusqu’à la fin de son combat contre Végeta. Ce qui représente une assez grande partie de l’histoire. Mais une histoire plus que condensée. Si au début, je notais ici ou la des disparitions de petits passages, ou de chapitres (comme cité plus haut, notamment tout ce qui aura un lien avec la perversion de Kame Senin ou les seins de Bulma), la suite devient beaucoup plus problématique en faisant disparaître des arcs complets.

Aussi, juste après le 22ème Tenkaichi Budokai, alors que Ten Shin Han l’emporte de peu sur Goku, nous sommes censé avoir l’arc de Piccolo Daimaoh, qui installe une certaine terreur, avec la mort de Krilin, puis de Chaoz et Kame Senin… Et bien cet arc n’existe pas ! Piccolo Daimaoh est tué de manière ridicule au travers d’une case lorsque Goku passe à travers de son avion par erreur… Et l’arc suivant, sur le 23ème championnat d’arts martiaux qui voit revenir Piccolo Jr et le mariage de Chichi et Goku est totalement zappé aussi.

Pourquoi ? J’imagine que l’auteur était pressé d’arriver à la partie plus popularisé, notamment avec l’arc des Saiyans, mais tout de même, je pense que ce fut la ma plus grosse déception. De même, certains personnages perdent beaucoup de place dans l’histoire et se retrouvent avec des rôles juste anecdotiques, et je pense notamment à Lunch par exemple.

Certes, il y a beaucoup d’humour et beaucoup de clins d’œils d’un peu partout si l’on connaît déjà l’œuvre d’origine, mais ça ne suffit pas à rattraper ce trou énorme dans l’histoire. Je parlais donc de clins d’œils, car oui, l’auteur connait déjà par avance toute l’histoire et s’amuse donc à faire des références ou des privates joke un peu partout. Se moquer dès le début de Yamcha (alors que j’adore Yamcha, je ne comprendrais jamais toute cette méchanceté envers lui), notamment sur sa “mort” face aux Saibamans, mais aussi à Trunks, futur enfant de Bulma, de nombreuses fois teasé ou bien encore à des chapitres complètement nouveaux comme lorsqu’un Vegeta et un Radditz enfants s’entrainent avec un Goku enfant pour endurcir leurs queues. Totalement improbable, mais c’est bien la !

Au niveau des dessins, je dois le dire, je ne connaissais pas le SD, mais j’accroche assez bien a ces personnages ultra mignons. J’aurais presque envie de les collectionner sous forme de figurines tellement ils sont mignons et attachants. Mais j’en reviens toujours à un soucis de développement de personnages, la force à un rythme effréné qui résume des chapitres complets en une case ou qui occulte des arcs complets. J’en reviens à ça, mais ça m’a beaucoup frustré.

En somme, si vous connaissez comme moi l’œuvre de Dragon Ball un petit peu trop bien, vous risquez d’être très critique après votre lecture. Si par contre vous désirez initier vos enfants à Dragon Ball, c’est l’occasion ou jamais de leur faire découvrir l’univers, ils sont clairement la cible visée !

 

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