Gay & Geek – Bilan JV de l’année 2022

Difficile de bouder son plaisir en cette année 2022. Après une année 2021 qui m’avait déjà pas mal plu, le cru annuel a su proposer pas mal de titres plutôt bien réparti sur l’année complète, ce qui fait que je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Toujours en restant dans le domaine vidéoludique, cette année m’a quelque peu transformé, et j’ai pu réaliser un rêve de gamin : aller à la Gamescom en tant qu’affilié presse, pour le compte de Game-Guide.fr, pour qui j’écris depuis 8 ans maintenant, plus ou moins régulièrement. Ça n’a l’air de rien pour beaucoup, mais voir Glen Schofield parler de son The Callisto Protocol ou rencontrer plein de développeurs indés parler de jeux le regard brillant de passion, ça fait un bien fou, et ça requinque ! Je suis sorti de ces 4 jours lessivés, mais avec une certitude : j’aime profondément le jeu vidéo, et je suis convaincu que des joueurs tels que vous et moi avons notre place dans ce genre d’endroits, pour écouter, analyser puis parler de ces œuvres à paraître.


Pour illustrer globalement mon année, j’ai fait appel à mes compétences plus que basique sur Photoshop afin de réaliser la petite frise ci-dessus, sur laquelle vous pouvez voir 22 titres. La réalité est tout autre, puisqu’au cumul, j’ai joué à près d’une centaine de titres sur l’année. Pour Gay & Geek, pour Game-Guide ou juste pour moi, sans penser à écrire de quelconques articles derrière, juste pour le plaisir du divertissement. La mention “Jeux terminés” est importante nonobstant, car vous vous en doutez, je ne peux me permettre de venir à bout d’une centaine de jeux sans mettre à mal ma vie perso et professionnelle. Et s’il y a une chose dont j’ai eu confirmation cette année, c’est que je ne souhaitais pas vivre du jeu vidéo. Trop chronophage, trop précaire, trop tueur de passion.

Bref, je m’égare, mais si j’en crois les différentes statistiques, j’ai terminé tout de même près de 50 jeux (48 exactement). J’entends par là que j’ai vu défiler le générique de fin. Je précise car parmi les gens que je suis sur les réseaux, le fait de terminer un jeu consiste à débloquer le trophée platine/1000G ou encore voir le 100% d’avancement. Même s’il m’est arrivé de le faire cette année, ça s’est essentiellement limité aux jeux narratifs, qui demandent souvent un investissement en temps et skills moins importants.


Remakes et Remasters ont rythmé mon année

Même si la “mode” des remasters et autres remakes ne date pas d’hier, force est de constater que ça n’a jamais autant rythmée mon année qu’en 2022. J’ai terminé l’année 2021 avec Sony et son remaster de Marvel’s Spiderman, je l’ai débuté avec ce même constructeur, mais cette fois-ci accompagnée de Nathan Drake et sa Uncharted Legacy of Thieves Collection.

Redécouvrir pareilles oeuvres en 60FPS est un plaisir incommensurable ! Déjà bluffant sur PS4 à l’époque, U4 crève l’écran et m’a fait davantage apprécié cette seconde run. J’en ai profité pour découvrir le stand-alone The Lost Legacy qui tente une approche “open-world” plaisante et met l’emphase sur 2 personnages féminins fort intéressant !

Life is Strange Remastered Collection s’est ensuite invité sur ma console, et le plaisir de retrouver Max s’est vite transformé en semi-cauchemar. L’utilisation de l’Unreal Engine (4) est désastreuse, les effets de lumières totalement ratée, la PS5 n’était pas mise à profit et on était limité à 30FPS… bref, malgré son ambiance unique, sa BO divine et ses personnages captivants, cette réédition de Life is Strange m’a déçu. Peut-être aurais-je du attendre quelques mois, vu que tout ces soucis techniques ont été gommé depuis… mais on touche à un autre problème agaçant : pourquoi est-ce devenu si complexe d’avoir droit à un jeu terminé et jouable dès sa sortie ? J’ai bien quelques réponses, mais je ne pense pas que ça soit le bon article pour cela.

Je passe rapidement sur les portages PS5 de Man of Medan et Little Hope qui m’ont permis de découvrir The Dark Pictures Anthology dans les “meilleures” conditions, avec de la vraie 4K, des temps de chargements réduits et autres améliorations d’ergonomie bienvenus. House of Ashes et The Devil in Me seront sans doute mes premiers jeux de 2023 ! A noter que je termine mon année sur un autre remaster, puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes, je viens de terminer Final Fantasy VII Crisis Core : Reunion. N’ayant pas joué au titre sur PSP, je ne saurai comparé, mais en dépit de sa structure de jeu portable, le jeu m’a beaucoup plu et je me suis beaucoup attaché au personnage de Zack Fair.

Enfin, comment passer à côté du remake de The Last of Us Part 1… malgré une découverte tardive via l’édition Remastered sur PS4, j’ai eu envie de replonger dans le monde post-apo de Naughty Dogs, et grand bien m’en a pris. Même on pouvait “légitimement” lever un sourcil à l’annonce du remake, force est de constater que le studio ne s’est pas fichu de nous. Le jeu est plus beau que jamais et se hisse parmi les plus grosses claques graphiques de ma vie de joueur, l’histoire est toujours aussi belle, le gameplay gagne en fluidité (malgré une I.A toujours dans les choux)… TLOU m’a définitivement marqué au fer rouge, et s’inscrit sans l’ombre d’un doute comme un des grands jeux de l’année ! Peut-être pas mon GOTY, mais vraiment pas loin !


Des suites qui transforment l’essai ?

Du côté des suites, on a également eu à boire et à manger ! Gran Turismo 7 a ouvert le bal et a su occuper mon mois de mars de fort belle manière. La simulation automobile de Sony revient enfin sur le devant de la scène et propose un épisode canonique intéressant et fort agréable à l’œil et aux oreilles. Tout n’est pas parfait, mais les quelques défauts sont gommés par une passion qui se ressent de part et d’autres du titre, à commencer par sa campagne solo, retraçant l’histoire de l’automobile.

Ensuite, comment ne pas s’attarder sur A Plague Tale : Requiem et God of War : Ragnarök, deux mastodontes qui ont su faire battre mon petit cœur de pierre. Bien qu’imparfaite, la suite des aventures d’Amicia et d’Hugo a su me tenir en haleine et a montré qu’Asobo Studio continuait son ascension parmi les grands. Plus beau, plus complet, plus sombre que jamais, APT Requiem ne laisse aucun répit à nos héros, et vous fera passer par toutes les émotions. Dommage que le level-design ne soit pas toujours très inspiré et que certains systèmes de jeu n’ait pas autant d’influence qu’espéré sur l’aventure.

L’autre duo est un peu plus bourrin, merci au sang divin. Les retrouvailles avec Kratos, Atreus et Mimir ont été pour le moins électrisantes, et ont su me faire vibrer. Santa Monica Studio s’est évertué à livrer une aventure riche en émotions et en rebondissements, avec un soin tout particulier accordé à l’écriture des personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires. Côté gameplay, on pourrait arguer que le studio stagne sur ses acquis, mais l’ajout d’une nouvelle arme et le fait de pouvoir incarner un autre personnage durant l’aventure amoindri le sentiment de redite.

Vu qu’on parle de suite, un mot très rapide sur Overwatch 2, qui n’a eu de cesse de faire polémiquer. Je confesse volontiers que le passage du premier au 2ème volet ne s’est pas sans heurts, et que le modèle économique du titre est encore un peu bancal… je prends toutefois beaucoup de plaisir sur le jeu encore aujourd’hui, qui a eu droit à un vrai vent de fraîcheur en passant du 6v6 au 5v5, et les nouveaux héros, nouveaux modes et nouvelles cartes suffisent à me satisfaire. Et à dire vrai, je n’en demande pas plus au FPS de Blizzard.


Vive les nouveautés !

Même si j’ai pris beaucoup de plaisirs comme vous avez pu le lire plus haut avec des rééditions et autres suites, je garde un affect tout particulier pour les nouvelles licences. Stray, The Quarry, Road 96, Cult of the Lamb, Kona ou encore Martha is Dead ont à chaque fois été des moments forts de mon année, sans oublier la myriade de titres aperçus durant la Gamescom qui ont attisé ma curiosité comme jamais ! Certes, je n’ai pas toujours apprécié les titres auxquels j’ai joué – je pense notamment à Martha is Dead qui m’a pas mal déçu – mais tous m’ont permis d’appréhender de nouveaux univers et ont proposé des idées parfois très sympathiques en terme de narration ou de gameplay, et rien que pour ça, ça valait le détour !


Et vous, des titres qui ont marqué cette année ? Faites-moi rêver ! En attendant les (nombreux) articles JV de 2023, je vous souhaite une très belle année 2023 !

commentaires
Loading...

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More