Digimon Adventure – Pourquoi suis-je fan ?

L'animé qui a marqué ma vie

I l y a toujours dans notre vie, des films, des séries ou des animés qui nous marquent plus que d’autres. Je ne fais pas exception à la règle. Afin de reprendre un peu d’activité sur le blog, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de vous parler des animés qui m’ont bercé dans mon enfance et qui ont marqué une part importante de ma vie. Des animés qui, pour en tout cas deux d’entre eux, quand je les regarde encore aujourd’hui, je ne peux pas dire autrement que : je suis fan. Sans plus tarder, découvrons (sans réelles surprises si vous me connaissez un peu) celui qui fait battre mon cœur en tête de liste !

Dessin de Ed Zap me représentant avec ma partenaire Digimon idéal : Palmon

DIGIMON ADVENTURE

C’est en 1999 que l’aventure DIGIMON ADVENTURE commence au Japon, puis s’étend à travers le monde. En France, c’est au début des années 2000 que je découvre un matin sur TF1 le premier épisode de cet animé qui restera à jamais gravé dans mon cœur. Un groupe de sept enfants est en camp de vacances lorsque soudain, il neige et que sept petits appareils venus du ciel les transporte dans un autre monde, le monde Digital. Ils vont alors rencontrer des petites créatures numériques, les Digimon, capable de se “digivolver” (à savoir évoluer dans d’autres formes).

Les Digisauveurs originaux et leurs partenaires

Au début, je regardais ça comme beaucoup d’enfants en me disant “ah ça ressemble à Pokémon”, mais rapidement, j’ai compris que ça n’avait au final rien à voir. C’était différent. Plus humain, plus “adolescent”, plus sérieux, parfois plus sombre. J’ai vite délaissé TF1 pour suivre l’animé chaque soir en rentrant de l’école sur FOX KIDS (qui s’est un temps arrêté à la diffusion de l’épisode 27 de la première saison). Dès lors, mon anniversaire et Noël approchant, je ne pouvais faire autrement que de demander des figurines Digimon comme cadeau (et j’ai aujourd’hui quasiment toute la collection des monstres chez moi, fruit de plusieurs années de dépenses financières !).

La suite de la série reprend sur FOX KIDS (TF1 diffusant les épisodes de manière éparse), et je me retrouve alors fasciné par l’arc Myotismon, puis les Maîtres de l’ombre et enfin la conclusion des 54 épisodes. A l’époque je pleure lorsque j’apprends que mon cinéma ne diffusera pas le film adapté de la série (à ne JAMAIS voir en français d’ailleurs) et je m’abonne au magazine Digimon (dans lequel mes lettres seront publiées trois fois) et j’apprends qu’une seconde saison va arriver !

Les 12 personnages principaux de Zero Two et leurs Digimons

C’est avec plaisir que je retrouve les héros de la première saison, plus grands, devenus adolescents. Il faut que je sois honnête, j’étais moins attaché par la nouvelle génération qui prenait la place de Taichi et les autres. Mais comme les anciens sont toujours là, je dévore cette seconde saison de 50 épisodes.

Par la suite, d’autres séries sur l’univers vont sortir, Tamers, Frontiers... Mais rien n’y fait, mon attachement n’est là que pour la partie “ADVENTURE”. Une série qui m’a accompagné tout au long de mon adolescence (et de ma vie d’adulte également avec la sortie d‘Aventure Tri dont l’histoire se déroule trois ans après la seconde saison).

Si à l’époque je devais me contenter de la seule version française diffusée à la télévision, je découvre vers mes 17/18 ans le plaisir des deux saisons (et des 4 films prenant place avant, entre deux et après la série) en VOSTFR. A l’époque, c’est feu Megaupload qui me permet de les télécharger (et de les conserver encore aujourd’hui), tandis que je me désole de voir une sortie DVD (que j’achète tout de même) ne proposant que la version française.

Je pense que c’est lorsque j’ai redécouvert la série dans sa version originale non censurée que j’en suis pleinement tombé amoureux. Comprenant alors tous les degrés de lecture et m’attachant d’avantage à chacun des héros. C’est un fait, si vous devez découvrir la série aujourd’hui, c’est en VO et uniquement en VO qu’il faut le faire.

Mimi et Palmon, Joe et Gomamon, mis à l’honneur dans Digimon Adventure Tri

Qu’est-ce qui me plait autant dans cette série et dans cet univers ? Tout d’abord les personnages. Mimi Tachikawa et Joe Kido en tête. Ce ne sont pas les “héros”, pas les leader du groupe, mais c’est les deux personnages sur lesquels je me suis rapidement identifié. Mimi est la “demoiselle en détresse” du groupe, du moins en apparence. Considérée comme superficielle et égocentrique, elle dévoile un cœur en or, un sens de l’humanité développé (elle refusera un temps de participer à la guerre les opposants aux Maitres de l’ombre voyant trop de leurs amis périr dans la bataille) et représente un peu la fraicheur, la pureté (qui représente d’ailleurs son symbole, donc sa plus grande qualité) du groupe. Joe, lui, est le plus âgé, le plus responsable mais aussi le plus craintif. Il est celui qui ne comprend pas cet autre monde, celui qui a besoin de repères, d’un cadre et qui se veut “protecteur”. Les deux personnages sont ceux qui représentent le mieux les réactions que des enfants (puis adolescents) ordinaires pourraient avoir dans ce type de circonstances.

La relation qu’ils entretiennent l’un et l’autre n’est pas non plus pour me déplaire (et fur le fruit de nombreuses fanfictions que j’ai pu écrire sur le sujet d’ailleurs). A l’époque, tout le monde adorait soit Taichi, le leader impulsif et joueur de foot, soit Yamato, le garçon solitaire et musicien. Impliqués dans un “triangle amoureux” avec Sora, la “maman” du groupe un peu garçon manqué. Les plus jeunes, Takeru et Hikari (qui sont d’ailleurs le frère de Yamato pour l’un et la petite sœur de Taichi pour l’autre) sont également très appréciés (et feront le lien avec la seconde génération), tandis que Koushiro, le geek en informatique se trouvera lui aussi un public assez fidèle.

A gauche, 1999. A droite, 2005.

Ce qui m’a plu également, ce sont les relations entre les humains et leurs Digimon. Contrairement à Pokemon, les Digimon peuvent parler et s’exprimer pleinement. Ils entretiennent ainsi chacun des relations plus ou moins différentes avec leurs partenaires. En général, ils développent des points communs avec leurs partenaires, et sont parfois à l’inverse de leurs homologues.

Si Agumon et Taichi ont le même tempérament, ce côte tête brûlée et fonceur, il en est de même pour Gabumon et Yamato. Les deux sont assez solitaires, assez discrets. A l’inverse, Piyomon est beaucoup plus “fille” et extravertie que Sora. Elle n’hésite pas à montrer ses émotions et son amour à la différence de la jeune adolescente qui va apprendre à s’ouvrir à son contact. Tentomon ne comprend rien à l’informatique ni à la partie geek de Koushiro, et va l’aider à s’ouvrir sur le monde extérieur. Et comment ne pas faire plus radicalement opposé que Gomamon et Joe ? Gomamon est un farceur, comique, enchaînant bêtises sur bêtises à l’inverse du si responsable Joe.

Si Palmon a un côté “girly” qu’elle partage avec Mimi, c’est grâce à cette dernière qu’elle découvre le monde de cette manière. Enfin, comment ne pas apprécier Tailmon, la partenaire d’Hikari. Tout d’abord alliée de leurs ennemis, elle se révèlera être une partenaire fiable et forte sur qui l’on pourra compter.

Également, les thèmes abordés parlerons à tous. Le sens de l’amitié, du courage, de l’amour. La perte des parents et l’adoption, la mort, le deuil, le sens des responsabilités. Nous ne sommes pas dans un univers ou tout est blanc ou tout est noir, non. Ici les héros font des erreurs, les méchants ne sont pas – en tout cas pour la plupart – juste méchants par envie.

Les héros devenus adultes dans Digimon Adventure 04, en février 2020 au Japon

L’histoire se déroule aussi en partie dans notre monde. Pendant un grand arc de la première saison, la plupart de la seconde mais aussi la troisième saison (sortie il y a quelques années sous formes de “six” films découpés en 26 épisodes). Ce qui rend le tout encore plus réaliste.

Aujourd’hui, je suis toujours un collectionneur de Digimon (figurines, peluches, livres, etc…), j’ai dévoré durant ces trois dernières années Digimon Adventure Tri. Retrouver nos héros alors qu’ils sortent de l’adolescence était un réel plaisir. Et j’attends avec impatience l’année prochaine pour la conclusion avec la quatrième partie (ou nos héros sont désormais adulte). De nombreux articles viendront agrémenter celui-ci, toujours dans l’optique de vous partager au mieux ma passion pour cet univers digital et fantastique.

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