Nos récentes lectures #18 – Mangas à foison !

Qu’il est bon de se remettre à lire ! Les derniers mois ne furent pas de tout repos pour le Gamer que je suis, et j’ai perdu cette douce habitude de lire quelques chapitres avant de dormir… Douceur retrouvé depuis quelques jours à présent, et qui ont eu un effet bénéfique sur mon sommeil, puisque je parviens sans peine à m’endormir à présent… chose encore impossible il y a dix jours, où je comptais péniblement les moutons (ou plus exactement les zombies, All of Us are Dead ayant été un refuge durant quelques nuits) jusqu’à 2-3h du matin !


Les lectures de Kyo

Elle ne rentre pas, celle de mon mari, T1 à T5 (fin)

Sachiko Torii a quitté sa campagne natale pour aller à l’université. Elle emménage dans une résidence où elle fait la connaissance de Shin Kuramoto, étudiant en deuxième année dans le même établissement. D’un naturel sans gêne, il prend rapidement l’habitude de passer du temps dans la chambre de Sachiko. Celle-ci est troublée et en même temps attirée par son comportement imprévisible. Rapidement, ils commencent à sortir ensemble. Mais la nuit venue, alors qu’ils s’apprêtent à faire l’amour, le couple se retrouve face à un problème de taille…

Alors oui, je vous l’accorde, le titre peut prêter à confusion, mais je vous arrête tout de suite, je n’ai point lu de hentaï cette semaine. La lecture a même été plutôt sérieuse, à dire vrai. J’attendais l’épilogue de ce manga avant de vous en parler, car derrière son rythme de parution un poil longuet se trouve une oeuvre à aborder, selon moi, d’un seul bloc.

On y suit Sachiko Torii, une étudiante qui fait la rencontre d’un garçon qui deviendra son mari… on les verra évoluer, en entrant dans le monde du travail, puis en suivant différents moments de leur vie, avec une spécificité qu’il m’est permis ici de spoiler vu qu’il s’agit du titre du manga : Sachiko ne parvient pas à faire l’amour à son mari. Non, Monsieur n’est pas monté comme un cheval, il s’agit d’autre chose, et KODAMA (l’autrice du roman) souhaite briser un tabou en abordant frontalement le sujet.

Je n’ai, pour être honnête, pas lu le roman d’origine, ni vu l’adaptation Netflix (My husband won’t fit) sortie il y a de ça 3 ans. C’est via l’adaptation manga de GOTÔ Yukiko que je découvre donc l’oeuvre, et force est de constater que j’ai pris une petite gifle. La Mangaka livre une vision aussi visuelle que poétique du sujet. On liera assez souvent le mot queue, sans jamais tomber dans le vulgaire. En dépit de certains dessins assez crue, la dessinatrice parvient à garder une part de poésie sur le sujet, en optant parfois pour la suggestion plutôt que la démonstration. Sachiko s’interroge en effet sur ce couple un peu “hors norme”, et se confronte au regard de la société qui juge sans toujours connaître la vie de ces derniers.

L’édition proposée par Le Lézard Noir rend honneur à l’oeuvre, avec son grand format et sa traduction toute en subtilité. Une histoire en 5 tomes que je vous recommande chaudement.

Elle ne rentre pas, celle de mon mari • Editeur : Le Lézard Noir • Scénario : KODAMA • Dessin : GOTÔ Yukiko • Prix : 13€


Les lectures de Alounet

Nomi & Shiba – Tomes 1 et 2

Aaaaah, l’adolescence ! Cette période si particulière, accompagnée de la découverte des premiers émois et du désir… Nomiya vient d’intégrer l’internat d’un lycée pour garçons. Et alors qu’il ne s’était jamais vraiment intéressé à l’amour, il doit maintenant se rendre à l’évidence : Shiba, son camarade de chambre, ne le laisse pas (du tout !) indifférent… Mais comment lui avouer tout ce qu’il ressent (y compris en dessous de la ceinture) alors qu’il a encore du mal à le comprendre lui-même ? La valse maladroite de ses deux adolescents un peu bêtas peut alors commencer… pour le meilleur et pour le rire !

Synopsis

Encore un Yaoi allez vous me dire ? Mais c’est finalement un genre qui me plait pas trop mal, étant moi même gay, j’essaye toujours de voir si l’histoire d’amour présentée est crédible ou non. J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire (trop de personnages qui se ressemblent, un contexte pas très clair au départ), et soyons honnête, j’ai beau avoir lu les deux premiers tomes (une suite est prévue), et avoir plutôt apprécié… Ce manga ne renouvelle absolument pas le genre. Rien de neuf, toujours les traditionnelles mêmes histoires et mêmes conclusions.

Pour être franc, on ne va pas dire qu’il s’agit la d’un conseil absolu, mais ça fait le job si on est vraiment fan de Yaoi, et ça plaira très certainement aux grands amateurs du genre.

Nomi & Shiba • Editeur : Akata • Mangaka : Tagura Tohru • Prix : 7,90€

Dragon Quest – The Adventure of Day – Tomes 1 et 2

Il y a 15 ans, Hadlar, le Roi du Mal, qui terrorisait le monde avec ses hordes de monstres, a été vaincu par un grand héros. Libérés de ses maléfices, les monstres ont recommencé à vivre discrètement sur une petite île des mers du Sud, l’île de Dermline. C’est sur cette île que Daï a été élevé, par son grand-père adoptif Brass. Daï est un jeune garçon de 12 ans qui rêve de devenir un héros et de protéger l’île, alors que son grand-père, un sage incube d’environ 180 ans, veut à tout prix qu’il soit mage. Mais Daï n’est pas doué pour la magie. Malheureusement, le Roi du Mal ressuscite, grâce à l’empereur du Mal, et recommence à semer la terreur dans le monde. Daï est alors formé aux techniques de combat par maître Avan, en vue de défaire le Dieu du Mal. Mais alors que son entraînement est à peine entamé, Avan se sacrifie pour sauver ses disciples de Hadlar, le Roi du Mal. C’est pour venger sa mémoire que Daï se battra, aidé par ses amis, Pop, Maam, et d’autres. Ainsi commence la quête de Daï.

Synopsis

Bien que ce soit un manga de ma génération, je ne l’avais jamais lu jusqu’à aujourd’hui. Depuis 2021, un anime reprenant fidèlement ce manga est en cours de diffusion, mais je n’avais pas dépassé les trois premiers épisodes par manque de temps. C’est pour ça que j’ai sauté de joie lorsque Johan m’a annoncé la réédition de ce manga (culte tout de même), dans une Perfect Edition. Elle n’a de Perfect Edition que le nom, faites attention. Le format – bien qu’épais – reste somme toute classique, et la colorisation par ci par là de quelques pages n’est pas à la hauteur d’autres éditions de qualité que j’ai pu avoir entre les mains.

Cependant, en dévorant les deux premiers tomes sortis début mars, j’ai de suite accroché à l’univers, aux personnages, au scénario et à cette quête digne de Dragon Ball. Difficile en effet de ne pas citer le légendaire manga de Toriyama, tant Dragon Quest semble avoir emprunté à l’univers de son aîné. C’est dans tous les cas une très belle surprise et une belle manière pour moi de m’initier à cet univers. Ca m’a en tout cas convaincu de reprendre l’anime sur ADN !

Dragon Quest – The Adventure of Day – Tomes 1 et 2, aux éditions Delcourt Tonkam  • Prix conseillé : 12,50€ • Auteurs : Riku Sanjo (Scénario) et Koji Inada (Dessin)

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