Les Schtroumpfs de retour au cinéma cet été

Je l’avoue sans la moindre honte : j’aime les Schtroumpfs. Pas seulement un petit peu. Non, moi, j’aime les Schtroumpfs à la folie, passionnément, tendrement… et ce depuis que je suis tout petit. Leur univers, leur joie de vivre, leur village niché au cœur de la forêt, leurs aventures toujours pleines de malice et de tendresse : j’adore avec excès. Mes nombreuses figurines sur mon bureau peuvent en témoigner, tout comme les douzaines de bande dessinées dans la bibliothèque ou la folie que j’ai eu il y a quelques années à collectionner les 60 Schtroumpfs disponible chez McDonald’S. Alors autant vous dire qu’à l’approche de la sortie du prochain film “Les Schtroumpfs” au cinéma, je suis comme un Schtroumpf farceur dans une boutique de pétards – surexcité et impatient.

Cerise sur le gâteau quand j’ai découvert la bande annonce au cinéma : la voix de Sofia Essaidi sur le rôle de la Schtroumpfette dans la version française. Après je ne suis pas objectif, Sofia Essaidi étant ma chanteuse et comédienne préférée (de quoi espérer que le film soit une sorte de comédie musicale, surtout quand on voit qu’aux États Unis, le rôle est tenu par Katy Perry).

Ce n’est pas la première fois que nos petits héros bleus pointent le bout de leur bonnet blanc sur grand écran, et à chaque fois, c’est un vrai bonheur pour moi de retrouver ces personnages cultes dans de nouvelles aventures.

Je me souviens encore de “Les Schtroumpfs” (2011), premier film mélangeant prises de vues réelles et animation 3D. Les Schtroumpfs y débarquaient en plein cœur de New York, poursuivis par le terrible Gargamel. Est-ce que c’était un peu kitsch ? Oui. Est-ce que ça allait dans tous les sens ? Oui aussi. Mais c’était fait avec tant de d’humour et d’amour pour l’univers original que j’ai fondu. Voir les Schtroumpfs interagir avec les humains, entendre leurs petites voix familières, c’était comme voir ses jouets d’enfance prendre vie pour une aventure à l’américaine. Et Neil Patrick Harris en papa Schtroumpf de substitution ? Adorable. Tout comme Jayma Mays (oui la conseillère d’éducation de Glee, c’était bien elle).

Puis il y a eu “Les Schtroumpfs 2” (2013), qui a eu le courage de nous emmener à Paris, ville magique s’il en est (et puis ça les rapprochait un peu plus de leur pays d’origine, La Belgique). J’ai adoré voir nos petits amis bleus découvrir la ville en mission sauvetage pour retrouver la Schtroumpfette capturée et disparue, et évidemment, affronter à nouveau Gargamel, cette fois encore plus délirant. Et surtout, ce deuxième opus introduisait les “Canailles”, des créatures grises créées par Gargamel, qui rêvaient de devenir de vrais Schtroumpfs. Une manière maligne et touchante d’aborder le thème de l’identité et de l’acceptation de soi, notamment via la paternité (que ça soit pour le personnage de Neil Patrick Harris ou pour celui de la Schtroumpfette, le film ayant décidé de revenir sur ses origines).

En 2017, changement de cap avec “Les Schtroumpfs et le village perdu”. Fini les humains et retour à une animation 100% numérique, plus proche de l’univers graphique de Peyo. Et quel bonheur ! Ce film-là, je l’ai vu comme une lettre d’amour au monde original des Schtroumpfs. Les couleurs étaient éclatantes, les personnages fidèles, l’histoire prenait une tournure plus fantastique avec un soupçon de girl power (merci la Schtroumpfette !). Le film introduisant également toute une galerie de nouveaux personnages, avec un nouveau village : celui des filles Schtroumpfs. L’époque y est pour beaucoup, et si ça peut surprendre au premier abord, c’est au final une bonne chose pour renouveler la franchise.

Tous ces films, aussi différents soient-ils, ont en commun cette volonté de préserver la magie et la bienveillance des Schtroumpfs. Il y a toujours un mélange de comédie, d’aventure et de messages simples mais puissants sur l’amitié, la solidarité, l’acceptation. Et c’est précisément pour ça que je les aime tant. Dans un monde parfois bien morose, les Schtroumpfs sont une bouffée d’oxygène, une pause candide et joyeuse dans notre quotidien.

Alors, oui, je suis surexcité à l’idée de découvrir ce nouveau film à venir. J’espère y retrouver tout ce que j’aime : de l’humour, de l’aventure, peut être même des chansons, et bien sûr une bonne dose de Schtroumpfitude. Je suis prêt à embarquer à nouveau, à fredonner le générique dans ma tête pendant des jours, et à retomber en enfance, le cœur léger.

Car après tout, on a tous besoin de Schtroumpfer un peu dans la vie, non ? Rendez vous en juillet !

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