Quelle année, mais quelle année ! Cela faisait plusieurs années que les jeux vidéo ne m’avait pas autant diverti. C’est bien simple, je ne me rappelle pas m’être ennuyé un seul mois en cette année 2018. J’ai toujours eu un jeu sous la main pour m’amuser. Du petit jeu indépendant au gros titre AAA qui tâche, j’ai mangé à tout les râteliers et je me suis régalé ! Sans plus tarder, voici mon top 10 vidéoludique de cette année.
10. Two point hospital
Vous aurez l’occasion de le voir sur le blog, j’apprécie beaucoup les jeux de gestion sur PC. Roller Coaster Tycoon n’a plus de secret pour moi, Sim City a englouti des centaines d’heures de ma vie et le plus récent Cities : Skylines suit le même chemin. Toutefois, je n’ai pas eu la chance de toucher à Theme Hospital. J’étais un peu jeune à l’époque… et maintenant le jeu se fait quand même vieux. J’ai toutefois suivi de près Two Point Hospital, et je ne regrette pas. La campagne du jeu permet de se faire correctement aux mécaniques du jeu et nous lâche progressivement la main. Les heures défilent sans qu’on s’en rende compte, on peste souvent à cause du personnel crétin à souhait, mais on rit aussi beaucoup face aux situations ubuesques qui se présentent sans cesse.
Un must-have pour les fans de gestion et une bonne porte d’entrée à ceux qui veulent s’initier au genre.
Disponible sur PC, MAC et Linux depuis le 30 août, contre une trentaine d’euros.
9. Diablo 3 : eternal collection
Oui oui, je sais, je triche un peu ! Mais techniquement, je peux quand même le mettre dans le classement, vu que le portage est sorti cette année sur Nintendo Switch.
Comment passer à côté de ce mastodonte ? Le titre en a fait du chemin depuis 2012… L’erreur 37 n’est plus qu’un sombre souvenir et Blizzard est tout pardonné depuis. Il faut dire que les patchs successifs et l’extension Reaper of Souls ont modifié le titre en profondeur. En l’état, il s’agit sans l’ombre d’un doute du hack’n’slash le plus complet du moment, avec une durée de vie généreuse, un choix variée de classe, et un mode aventure qui assure des centaines d’heures de plaisir, seul, en coop local ou en ligne.
Disponible sur à peu près tous les supports, à prix douteux. Comptez 30€ sur PS4, Xbox One et PC. 60€ sur Switch (souvent en promo à 40€).
8. Shadow of the colossus
Premier remake du classement, et presque le dernier, je vous rassure. Je n’avais pas fait SotC à l’époque sur PS2. J’en avais entendu parler, mais ça ne rentrait pas forcément dans le budget familial de mes parents à l’époque. J’ai donc découvert ce titre 12 ans plus tard, sur PS4, et j’ai pris une belle gifle. Accompagnée par une bande-son divine, le titre se révèle somptueux à bien des égards. Fumito Ueda nous signe ici une belle oeuvre, qui procure d’intenses émotions. Rarement dans un jeu, j’ai eu autant de peine à abattre ces “monstres” qui n’ont rien demandé…
Je ne regrette absolument pas d’avoir découvert Shadow of the Colossus avec ce remake, tant la version semble magnifié par rapport au titre d’origine.
Disponible sur PS4 depuis février 2018, pour moins de 30€.
7. Pokémon Let’s Go
Second “remake” du classement ici. Pour le coup, c’est la nostalgie qui l’emporte ici. Cette mouture “Let’s Go” de Pokémon m’a bien plu. Alors oui, on peut trouver à redire sur le système de capture repris de la version mobile, ou sur la relative simplicité du titre, ou encore sur son contenu assez avare (1ère génération uniquement). Mais je lui pardonne tout, car ça ressemble beaucoup au jeu dont je rêvais quand j’étais gamin, c’est beau, c’est coloré, on s’attache à ces bestioles et on en redemande !
Disponible depuis la mi-novembre sur Nintendo Switch, contre 60 pièces d’1€ environ.
6. Super Smash Bros. Ultimate
Difficile de ne pas mettre Super Smash Bros Ultimate dans ce top… Pourtant, je suis loin de l’avoir terminé, et je pense qu’il aurait pu gratter quelques places supplémentaires avec plus d’heures. En l’état, le jeu m’amuse autant qu’il me rend fou. Le jeu est fun, le contenu est dingue, ça tient la route graphiquement, ça devient vite un bordel sans nom à plusieurs, bref, c’est SSB sous adrénaline, plus riche et puissant que jamais. Un indispensable sur Nintendo Switch, clairement.
Entre 50 et 60€ en fonction de la marée.
5. Forza Horizon 4
Ai-je encore besoin de présenter ou vanter les qualités d’un Forza Horizon ? Toujours plus riche, toujours plus beau, toujours plus grisant, Playground Games ne cesse de bonifier sa licence. Alors certes, le jeu peut paraître moins dépaysant que l’Australie. Oui, la carte est moins variée et exotique que le 3ème opus, ça pourra en décevoir certain, difficile d’arguer contre cela. Mais pour le reste, c’est Forza Horizon 3, en mieux. Puis ce système de saison est juste fou, vous allez prendre quelques gifles tant c’est divin, et chaque saison renouvellera votre envie d’explorer la carte pour voir les changements opérés chaque trimestre.
Disponible sur Xbox One et PC. Comptez environ 40€ (même pas le prix d’un plein de gasoil en date du 28/12/2018).
4. Spider-Man
Que dire qui n’a pas déjà été dit ? J’ai déjà fourni un aperçu de Spider-Man sur Game-Guide (que je vous invite à aller voir). Difficile de résister aux attraits de l’homme araignée. Se balancer dans Manhattan est grisant. C’est beau, c’est fluide, les combats sont dynamiques à souhait et leur apparente simplicité est vite balayé après quelques heures de jeu. Si on ne maîtrise pas l’esquive et les différents combos de notre super-héros, on mordra la poussière assez souvent. Le jeu se paie même le luxe de disposer d’un scénario riche en rebondissements et qui procurera tout un tas d’émotions. Le jeu loupe de peu le top 3, la faute à des missions annexes rébarbatives et sans aucun intérêt.
Les toiles pourront se faire sur PS4 uniquement, pour un peu moins de 40€.
3. GRIS
GRIS ♥. Si vous suivez notre page Facebook, vous avez du lire mes impressions sur le titre. Le premier jeu de Nomada Studio est une véritable oeuvre d’art. Beau à en pleurer, avec des animations sans faille et une bande-son parfaitement ajusté pour cette expérience, on ne peut passer à côté de cette production.
Alors oui, si vous cherchez du challenge, GRIS n’est pas le titre qu’il vous faut. On a ici un platformer très classique qui n’innove pas et dans lequel on ne peut mourir. Mais ce tableau vivant gomme tout ça et impressionne.
Si vous aimez la poésie ou plus simplement l’art, GRIS est le titre qu’il vous faut. Croyez-moi, vous en perdrez la voix. Disponible sur Nintendo Switch et PC, à moins de 20€.
2. Detroit : Become Human
Après un Beyond : Two Souls assez moyen, j’attendais Quantic Dream au tournant avec Detroit : Become Human, et je dois avoue que je n’ai pas été déçu. Techniquement déjà, c’est assez impressionnant. Et les artistes ont fait un très beau travail, l’univers du jeu est soigné et semble réaliste, bien que certains clichés demeurent. Le fait d’incarner 3 androïdes venant de milieux distincts est sympathique également.
De nombreuses thématiques sont abordées, souvent assez sombre et traitées “brutalement”. Le studio français met en avant un racisme certain qui nous frappera de plein fouet. On échappera pas à quelques lacunes d’écriture, comme souvent avec Quantic Dream, qui nuiront parfois à l’immersion.
Mais ça reste relativement rares, et on reste abasourdi par le travail abattu par nos parisiens. Les embranchements sont multiples, et pour la première fois, j’ai eu envie de lancer une nouvelle partie pour voir ce qui change en fonction de nos choix. J’avoue ne pas avoir fait tout les embranchements possibles du jeu, mais on voit effectivement des différences assez marquées en rejouant différemment un chapitre !
Detroit : Become Human est le titre le plus complet et plaisant à jouer du studio Quantic Dream. Il parvient à nous toucher à de nombreuses reprises et gomme une bonne partie des défauts qui nuisait à Heavy Rain et Beyond : Two souls.
Disponible depuis le 25 mai, exclusivement sur PS4. En ce moment, vous pourrez toucher le futur pour 20€.
1. God of War
Je n’ai jamais été un grand de God of War. J’ai fait les opus sur PS2 et le remaster sur 3 du PS4 par curiosité vu leur renommée, mais la violence extrême de cette licence ne m’enchantait pas plus que ça. J’ai donc suivi d’un œil attentif ce nouvel opus qui m’intéressait davantage. L’E3 avait fini de m’enthousiasmé, je n’avais qu’une hâte, jouer à ce nouveau volet, et bordel, c’était génial.
Très clairement, ne vous attendez pas à des miracles, même si le jeu est différent sur bien des aspects, la violence reste de mise. La rapidité des mouvements est remplacé par une force accrue dans chaque coup. L’impact est retranscrit à merveille, et on sent que chaque coup de Kratos pourrait déplacer des montages. C’est grisant, vraiment. Et je ne vous parle même pas des combats de boss… qui ont marqué ma mémoire de joueur au fer rouge.
Côté scénario, ça a bien évolué aussi. Kratos a mûri, il s’est agit, et sa quête est tout autre à présent. Son fils Atreus apporte aussi du sang neuf. On découvre un gamin relativement frêle qui va peu à peu dévoiler tout son potentiel. La relation qui lie les deux personnages va s’étoffer et on appréciera de suivre cette évolution tout le long du jeu.
Préparez vous à prendre plusieurs baffes. Graphiquement, c’est un sans faute. La PS4 est utilisée à merveille et propose un rendu inouï. Horizon était déjà bluffant l’an dernier, God of War surpasse ça avec aise.
Santa Monica renouvelle la licence God of War à merveille. Une oeuvre à faire absolument, en attendant une très probable suite..
Belle oeuvre cherche acquéreur pour 40€.
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