« Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au coeur solitaire. Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’était pas gagnée. Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance. Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence… »
C’est comme ça que le résumé du premier volume de cette série de roman graphique m’a séduit. Au détour d’un panier Amazon ou je m’étais décidé à m’offrir plus de lecture, ce premier tome de la série Heartstopper s’est vite retrouvé dans mes mains, et je l’ai dévoré.
Il y a quelques jours en me baladant en ville, je suis allé dans la plus grande librairie bordelaise et quelle surprise de découvrir deux tomes supplémentaires aux aventures de Nick et Charlie. Verdict, après trois tomes de lus, je suis sous le charme de cette toute nouvelle forme de lecture.
Un roman graphique était un peu un OVNI pour moi. Ça n’est pas une bande dessinée, ni un comics, mais ça n’est pas non plus un roman. Ça flirte doucement entre les deux. Le style de dessin peut paraître primaire, mais j’ai finalement accroché assez vite. Contrairement à un roman, la lecture se fait bien plus rapide, c’est simple, un tome se dévore en bien moins d’une heure.
Mais la force de cette nouvelle série littéraire signée Alice Oseman réside vraiment dans son histoire et dans ses personnages. C’est mignon, c’est feel-good, on s’attache à eux, on prend plaisir à voir naître cette histoire adolescente. C’est clairement plein de bons sentiments, les drames ne sont pas nombreux, et tant mieux. C’est typiquement le genre de livre qu’adolescent, j’aurais adoré trouver pour m’aider dans mon parcours de jeune homosexuel.
Si les choses peuvent paraître un peu facile (oui les deux personnages vont finir ensemble, évidemment), on explore quelque chose d’assez vaste quand même. La bisexualité par exemple, démontrant une fois encore que tout n’est pas blanc ou noir et qu’adolescent, on se cherche plus qu’on ne se trouve.
L’acceptation facile des uns et des autres dans leur entourage, bien que quelques rares personnages se montrent homophobe (triste réalité, quand tu nous tiens). D’autres personnages secondaires attireront également notre attention, comme le couple de lesbienne, amies de Nick, qui offre une autre lecture notamment dans les petites histoires que l’on trouve à la fin.
Je ne peux que conseiller cette série de romans graphiques si vous recherchez quelque chose qui se lit vite, qui vous donnera le sourire pour la journée et si vous n’êtes pas réfractaire au style graphique des dessins qui sont présentés ici !
Heartstopper fait partie des coups de cœurs de pas mal de librairie, vous auriez donc tord de passer à côté !