Aladdin : De la trilogie animée à la version Live !

Depuis mon enfance, je suis un grand fan d’Aladdin. J’ai découvert le film de Disney étant petit, je ne sais plus vraiment comment, mais je sais qu’il m’a captivé et que je me suis de suite intéressé à l’univers des milles et une nuits qui nous était présenté.

Le film a donné une suite, Le Retour de Jafar, puis une série animée et enfin un troisième film qui venait conclure tout ça : Aladdin et le Roi Des Voleurs.

En 2019, la franchise revenait en force grâce à une adaptation Live de Disney que de mon côté j’ai particulièrement aimé. Autant j’ai détesté le copié / collé du Roi Lion, autant la nouvelle version d’Aladdin qui creuse l’histoire d’avantage et offre une nouvelle relecture m’a particulièrement séduit.

Revenons donc sur la franchise, et notamment les trois films animés, puis l’adaptation live. Je mets volontairement la série animée de côté pour pouvoir en parler plus longuement une autre fois.

Aladdin c’est donc l’histoire d’un jeune voleur, vivant à Aggrabah, et qui vole pour survivre et pouvoir manger. Sa route va croiser celle de la princesse Jasmine, enfermée dans son palais doré qui rêve de découvrir le monde et trop couvée par son père, le Sultan. La rencontre des deux jeunes gens va mener à une aventure ou l’on rencontrera un génie enfermé dans une lampe magique, un tapis volant, un singe attachant et un méchant vizir accompagné d’un perroquet.

Voila, c’est grossièrement résumé.

Aladdin c’est un chef d’œuvre de Disney, bon produit des années 90 avec lequel j’ai grandi. C’est une histoire qui fait rêver. Qui n’a jamais voulu trouver une lampe magique qui permettrait d’exaucer trois vœux ? C’est une belle claque visuelle, mais aussi de très bonnes chansons que l’on connait tous par cœur et qui restent en tête.

Aladdin c’est un dessin animé – de base destiné aux garçons – mais que les filles vont aussi pouvoir s’accaparer grâce à la princesse Jasmine qui deviendra, au fil des années, aussi populaire – si ce n’est plus – que le héros ayant donné le nom au film.

Le premier film est donc un chef d’œuvre, et les deux suites qui sortirons directement en dvd – bien que sympathique – ne lui arriverons pas à la cheville.

Dans Le Retour de Jafar, nous retrouvons Aladdin, fiancé à Jasmine, qui va devenir le nouveau vizir du Sultan. Le Génie rentre de ses vacances après avoir était libéré à la fin du premier film et Iago, le perroquet du grand méchant Jafar, parvient à le fuir et va ruser pour retourner vivre au château.

Iago est le personnage du film. Celui qui va s’acheter une rédemption, va finalement s’attacher à ses nouveaux amis et tourner le dos au mal incarné par Jafar (devenu un génie également à la fin du premier film, oui, il faut suivre) et devenir un membre à part entière de la famille d’Aladdin.

Et enfin, Aladdin et le roi des Voleurs, vient conclure la série et la trilogie de film. C’est enfin le grand jour du mariage d’Aladdin et Jasmine, mais c’était sans compter sur l’arrivée des 40 voleurs dont le chef n’est autre que le père d’Aladdin, jadis disparu. Une quête père/fils, la recherche d’un nouveau trésor. L’aventure se veut peut être plus adulte, en tout cas, cette fois-ci plus de Jafar !

Quand on regarde la trilogie dans son ensemble, on peut dire que le tout fonctionne bien. Les héros n’évoluent cependant que très peu. Aladdin reste un jeune homme au cœur pur, bien que parfois immature, il gagne en profondeur notamment lorsqu’il retrouve son père et qu’il doit choisir entre lui et sa future épouse.

Cette dernière est – trop à mon goût – cantonné à la princesse de service. Elle est certes forte, ne se laisse pas faire, a du caractère et sait se battre, mais elle ne vaut pas son homologue du film live, j’y viendrais après.

Autour d’eux on a le comique de service, le Génie, qui est la pour faire rire, divertir, parodier d’autres grands classiques également. Le Sultan en papa gâteau qui n’aura jamais l’étoffe d’un grand dirigeant – mais ça fait sans doute son charme. Jafar, le grand méchant, est classe, cynique, drôle et fait partie de mes méchants Disney préférés.

Nous avons ensuite une galerie d’animaux, en commençant par Abu, le singe d’Aladdin, qui peut se montrer parfois plus voleur qu’on ne le pense, Iago, désagréable au premier film qui saura se montrer attachant en évoluant énormément dans le second opus. Et enfin Rajah, fidèle tigre de la princesse qui lui sert également de confidente.

A vrai dire, si je voulais parler d’Aladdin, c’était aussi pour pouvoir évoquer son film Live. Adaptation sortie en 2019, que Johan n’a pas voulu voir avec moi à sa sortie au cinéma mais que j’ai littéralement adoré. L’adaptation Live que j’avais autant aimé précédemment était celle de La Belle et la Bête.

C’est simple, j’ai trouvé le Live fidèle au dessin animé, en reprenant les grandes lignes, apportant de nombreux clins d’œil, mais en allant plus loin dans la mythologie et dans la construction des personnages.

Prenons par exemple Jasmine, interprétée ici par Naomi Scott. Elle est sublime, forte, courageuse. Elle se montre ici beaucoup plus politique que sa version animée. C’est simple, elle connait son pays, elle connait la politique sur le bout des doigts et est prête à tout pour Aggrabah. Seulement, c’est une femme et ne peut prétendre au titre de Sultan pour succéder à son père. Il lui faut absolument – selon la loi – épouser un prince.

Mais elle démontre à plus d’un titre qu’elle n’a pas besoin d’un homme. Si on tente de l’empêcher de parler à de nombreuses reprises, elle ne se laissera pas faire et le numéro sur « Parler », « Speechless » en anglais est sublime. Elle s’émancipe et prend le contrôle. C’est donc une version moderne et améliorée de la Jasmine des années 90 que l’on découvre ici.

L’amour reste au rendez-vous, c’est certain. Son idylle avec Aladdin est ici d’avantage construite, dès le départ et dès leur rencontre. Jasmine va devoir apprendre à voir derrière le costume du Prince Ali lorsqu’elle le retrouvera pour se rendre compte quel est bien sous le charme d’Aladdin.

Ce dernier, même s’il se fait voler la vedette par sa partenaire, est mignon, touchant et bien dans son rôle.

Will Smith offre une version plus « modérée » du Génie mais que je n’ai pas détesté. Grosse originalité, on confirme une théorie longtemps répandue. Le marchand qui raconte l’histoire au départ, est bel et bien le Génie. Le film va plus loin encore en apportant une histoire d’amour à ce personnage haut en couleurs en l’associant à Dalia, la servante de Jasmine. Ce personnage qui n’est pas présent dans la version animé (mais dans celle de Broadway) est drôle au possible. Véritable valeur ajoutée, elle permet également à Jasmine d’avoir une réponse à ses confidences qu’elle partage – dans l’animé – uniquement avec Rajah, un tigre ne pouvant donc pas parler.

Jafar est ici aussi fourbe et méchant que son homologue, mais bien plus séduisant. Oui Aladdin est mignon, mais je trouve ici Jafar très (trop ?) sexy ! Je pense ne pas être le seul d’ailleurs.

Les musiques – réarrangées – sont au rendez-vous, ajoutant le titre solo de Jasmine en véritable coup de cœur pour ma part !

En février dernier, une suite fut officiellement annoncée. Je ne pense pas qu’elle se concentrera sur Le Retour de Jafar, je pense plutôt qu’on partira sur une direction toute nouvelle, et pour ma part, j’ai hâte !


Aldric en compagnie de Abu, costumé en Aladdin
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