Madeline Martha Mackenzie est une mère de famille à la vie apparemment parfaite. Elle rencontre le jour de la rentrée Jane Chapman, la jeune mère célibataire d’un petit garçon prénommé Ziggy. Madeline lui fait rencontrer sa meilleure amie, Celeste Wright, une ancienne avocate d’apparence fragile, et les trois femmes se lient d’amitié.
Mais à la fin de la rentrée, un accident se produit : Ziggy est accusé d’avoir étranglé la fille de l’une des mères les plus influentes de l’école. Cet incident, qui semble pourtant sans conséquence, va bousculer le quotidien de la petite ville de Monterey jusqu’au jour où un meurtre se produit lors d’une soirée caritative organisée par l’école.
Série composée de 14 épisodes signée HBO et répartie en deux saisons, nous l’avions regardé lors de sa diffusion via OCS. Pour la rentrée, TF1 a diffusé pour la première fois sur l’une des chaînes principales les premiers épisodes. Je n’ai aucun doute sur le fait que la série puisse être un succès tant la série peut se montrer passionnante, intrigante, émouvante, surprenante… Je vous la vends bien n’est-ce pas ? Mais c’est vraiment tout ce qu’elle est.
L’autre force également de la série c’est d’être portée par un casting 5 étoiles que tout le monde – ou presque – connaît. Reese Witherspoon incarne donc ici Madeline, l’extravagante du groupe, celle qui dit tout ce qu’elle pense, maman d’une fille d’une première union (et jouée par Kathryn Newtwon aperçu dans The Society), ainsi que d’une petite dernière de son actuel compagnon Ed (joué par Adam Scott, sexy, mignon et terriblement drôle). Madeline est l’une de mes préférées, elle ose tout, elle n’a pas de filtre, pas de limite et sa personnalité haute en couleur la rend extrêmement attachante !
Mais nous avons également Nicole Kidman, dans le rôle de Céleste, mère de jumeaux et épouse à l’écran du sublime Alexander Skarsgard. Céleste est bouleversante en femme au foyer, anciennement avocate, enfermée dans un mariage éprouvant et violent. Les nombreuses péripéties qui vont entrainer la série dans cette intrigue sont poignantes et permettrons même à Merryl Streep d’entrer en jeu dans la seconde saison dans le rôle de la belle mère horrible qu’on n’a qu’une envie : tuer !
Puis il y a Shailaine Woodley, qui joue ici Jane, la mère célibataire du petit Ziggy. Elle est fragile, elle est nouvelle, perdue, et cache bien des choses visiblement. A cela s’ajoute deux autres mères au foyer qui dont la même importance que notre trio de tête : Laura Dern (gros coup de coeur), en Renata, impitoyable femme d’affaires et Zoé Kravitz, qui est ici la nouvelle compagne de l’ex de Madeline..
Si les enfants des héroïnes jouent un grand rôle et sont au centre des intrigues (après tout, le terrible drame que l’on nous tease dès le début se déroule lors d’une fête scolaire à l’école de tous ces bambins), d’autres intriguent vont venir s’entremêler dans cette petite ville ou tout se sait et rien ne peut se cacher.
Adaptée d’un livre, la série n’était censée avoir que 7 épisodes et une seule saison. Mais le succès étant en rendez-vous, une seconde saison viendra compléter les aventures de ces femmes au foyer qui n’ont rien à envier à celles de Wisteria Lane en apportant des conséquences, des répercussions et une visibilité sur l’après drame. Car oui, le drame dont on découvre tout l’impact dans le septième épisode est un peu le centre de la série, ce qui va unir ces cinq femmes au delà de tout dans une unité absolue et parfaite.
La série se veut également brillante visuellement parlant, elle est forte, elle fait se questionner, elle nous apporte un mélange d’émotions que peu de séries savent faire aujourd’hui.
Vous avez sans doute découvert Big Little Lies grâce à TF1, et croyez moi, j’ai hâte que vous arriviez à la fin de ces quatorze épisodes !