Replay – Les Goonies

Steven Spielberg sort en 1985 un film qui marquera toute une génération : Les Goonies. Je l’ai découvert pour ma part dans les années 90. Visionné depuis une bonne douzaine de fois, je ne gâche jamais mon plaisir. C’est un film qui fait intégralement partie de moi, de mon enfance. Un film que j’ai regardé avec mes frères et ma sœur. Un film que je regarde encore aujourd’hui, a 30 ans, avec un regard d’enfant.

Le jour de Noël, j’ai décidé de le voir à nouveau avec Johan. Et une chose est certaine, le film n’est peut-être pas parfait (aujourd’hui il est amusant de noter le nombre de faux raccord), mais il est toujours aussi magique. Johan a d’ailleurs réalisé combien la culture actuelle avait pu emprunter à ce film de nos jours. De Lara Croft à Stranger Things, nombreuses sont les œuvres à faire référence à ce film culte pour enfants (et jeunes adultes).


Les Goonies au complet avec : Andy, Brand, Mouth, Mickey, Data, Chunk et Stef

Les Goonies c’est un groupe de jeunes adolescents (un peu à la Stranger Things pour ceux qui seront plus à l’aise avec cette référence), dont la vie s’assombrit lorsqu’ils se retrouvent à la veille de voir leurs parents vendre leurs maisons. En effet, un important projet immobilier a décidé de tout racheter et d’expulser les habitants. Sans argent pour empêcher que cela n’arrive, les parents vont devoir céder.

Alors qu’ils se retrouvent un après midi, la bande de garçon va fouiller dans le grenier de l’un d’eux, découvrir une énigmatique carte au trésor et… Décider de suivre la piste.


La carte au trésor découverte par les garçons, le point de départ de l’aventure.

L’aventure commence et les péripéties s’enchaînent. Le grand frère du héros se retrouve contraint de les suivre et embarque au passage deux de ses amies, et alors qu’ils découvrent l’entrée d’un tunnel dans un restaurant en apparence fermé, ils se retrouvent poursuivis par une bande de brigands, les Fratellis. Les adolescents sont alors pris au piège dans un dédale de tunnels. A la poursuite du trésor de Willy le Borgne, leurs vies seront plus d’une fois en danger, mais c’est ensemble qu’ils affronteront l’adversité.

Ce film est une réelle épopée, une aventure, qui parle à tous. Chacun de nous peut se retrouver dans l’un des personnages. Chacun de nous a déjà rêvé de vivre une telle aventure. Tout au long du film, on a l’impression d’assister à une succession d’épreuves digne d’un parc d’attraction. Alors oui, le film n’est pas exempté de défauts. Le premier qui saute aux yeux lorsque l’on regarde en VO notamment c’est qu’il est incroyablement bruyant. Ça crie beaucoup, ça parle tout le temps, ça panique. C’est l’une des principales constations que l’on peut faire.


Parmi les épreuves à franchir, celle du grand piano qui leur permettra d’ouvrir un nouveau passage, et c’est Andy qui va devoir déchiffrer la partition

(Du point de vue des personnages, chacun est attachant à sa manière. Le héros, Mickey, est asthmatique et c’est celui qui a l’âme de l’aventurier. Le héros que l’on suit à travers sa quête et qui semble accomplir son destin en recherchant ce trésor pour sauver sa famille et ses amis. Il est alors épaulé par son grand frère, Brand, stéréotype même du lycéen des années 80. Il passe son temps à faire du sport et de la musculation, pour impressionner la belle fille du lycée.

Cette dernière, Andy, se retrouve par hasard mêlée à l’aventure. Au début assez superficielle et chouinarde, elle apportera ses compétences (telles que le piano) au sain de l’aventure, même si elle semble bien plus préoccupée par l’idée de séduire Brand et de l’embrasser plutôt que de survivre.

Stef et Mouth, sur la planche, prêt à être jeté à l’eau par les Fratelli

(Sa meilleure amie, Stef, se retrouve également de la partie. La blonde aux cheveux courts et à lunettes, faire valoir de l’héroïne (ça ne vous rappelle pas Barb et Nancy dans Stranger Things ?), se montre plus courageuse que sa comparse. Elle a un fort caractère et se retrouve souvent en confrontation avec Mouth.

Celui-ci est le comique de la bande, très bavard, qui adore faire des plaisanteries (la scène ou il explique à Rosalita, la dame à tout faire espagnole, que les Walsh ont caché de la drogue partout dans la maison est tordante). Il est aussi le plus sceptique du groupe et dispose d’un fort caractère.

On peut rajouter enfin Data, l’intello, asiatique, véritable James Bond miniature qui crée des gadgets et des inventions (pas toujours au point). Et enfin, Chunk, le petit gros, qui ne pense qu’à son estomac, même lorsqu’il est pris en otage et menacé de mort. Il est celui qui agace le plus (pour ma part), même si la relation qu’il développe avec Sinok (l’un des frères des brigands, sorte de monstre de foire) est des plus touchantes.

Le dernier plan permet aux Goonies et leurs familles de voir au loin le bateau pirate s’éloigner

(On se retrouve dans du vrai Spielberg. Toute la famille peut se réunir autour du film et passera un bon moment. Certaines scènes vous feront rire, mais si vous êtes assez exigeants, les nombreux défauts du film pourront vous faire peur. Faux raccords, certains éléments faisant référence à des scènes coupées absentes du film… Le film n’est pas parfait, mais cependant, il n’a pas vieilli.

Le rythme du film est bon, on ne s’ennuie pas, adrénaline, rires, frissons. Toutes les émotions sont réunies dans ce film culte. Encore une fois, c’est une œuvre qui résume parfaitement les années 80. A l’époque, pas de jeux vidéo, de télévision, d’internet et autres choses qui nous empêchent d’explorer et de jouer en extérieur. Aujourd’hui, il serait improbable de voir une bande de copains partir à l’aventure, sur un vélo, et jouer de cette manière.

Brand et Andy, romance principale du film, parce qu’il en faut bien une

(Si vous êtes fan de Stranger Things par exemple, vous allait adorer découvrir Les Goonies. Chacun des personnages pourra trouver son équivalent dans la série culte de Netflix.

La bande son du film est également un bon point pour ma part. Porté à l’époque par Cindy Lauper, le reste des musiques sont la pour nous enchanter et nous plonger corps et âme dans l’aventure.

7.8

En conclusion, vous l’aurez compris, je suis plutôt fan de ce film. Les Goonies est l’une des réussites des années 80 qu’on ne se lasse pas de (re)voir. Un film bourré de charme, de bonnes intentions, d’aventures, de joie et de rires. A voir en famille sans modération !

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  • Aldric 8.5
  • Johan 7
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