Disney – 122 – Rebelle

Se déroulant dans un royaume imaginaire d’Ecosse médiévale, Rebelle arrive sur nos écrans de cinéma en 2012 et se trouve être le 122 ème long métrage des studios Disney ! Pour la première fois, la “princesse” Disney n’est pas mise en avant pour sa beauté ou pour son histoire d’amour, non, mais pour ce qu’elle est réellement. En effet, Mérida – prénom de l’héroïne – va tout faire pour obtenir le pouvoir et le choix de choisir l’élu de son cœur (à savoir personne), tout en se confrontant à sa mère.

Une relation mère / fille bien mise en avant dans ce nouveau Disney

Si l’on doit mettre en avant une histoire d’amour dans ce film, c’est sans nul doute celle qui va lier Mérida à sa mère la Reine Elinor. Mère et fille semblent être inconciliables tant leurs point de vue sont différents et tant elles ne veulent pas s’écouter l’une et l’autre. Il ne faudra nul autre qu’une sorcière et une malédiction pour réconcilier les deux femmes.

En effet, suite à la rencontre de Mérida et la sorcière, la jeune princesse va involontairement transformer sa mère (et ses trois petits frères, d’adorables triplés) en ours. Voir la Reine devenir un ours et surtout, continuer de se comporter en Reine tout en étant un ours est… Jouissivement drôle. La relation des deux femmes va alors prendre un nouvel élan et une nouvelle direction. Elles vont mettre leurs différents de côté pour se sortir de cette situation et briser la malédiction.

Trois petits frères transformés eux aussi en ours (trop mignons)

L’ambiance écossaise et médiévale est plaisante, et sort de ce que Disney a pu faire jusqu’à présent. Johan a tout simplement était conquis par cet aspect la du film et par les musiques. Les bandes sons ou le single “Vers le Ciel” sont entraînants et porté par une bonne version française.

Si la relation de Mérida et la reine Elinor est le point fort du film et fait ressortir le meilleur des personnages, je n’ai cependant pas du tout accroché aux autres personnages. Tous les autres personnages, hormis la sorcière, sont d’ailleurs des personnages masculins. Et pour la plupart, je les ai trouvés machistes. Ici, la princesse n’a pas de compagnon animalier à part son cheval Angus (et outre les petits frères transformés en ours, personnages drôles mais très secondaires). Le Roi Fergus m’a agacé tout du long, tout comme les représentants des autres Royaumes (et que dire des prétendants ?). C’est à croire que tout fut donné dans la personnalisation de Mérida au détriment des autres personnages.

A la poursuite du feu follet

Côté animation, Disney flirte avec ce qu’il sait faire depuis l’apparition de Raiponce. La réalisation est bien soignée. Rebelle va vraiment se démarquer surtout par son scénario et son héroïne indépendante (elle est depuis rejointe par Vaiana et Elsa dans la catégorie “je n’ai pas besoin d’un homme pour m’en sortir”).

 

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